Congrès de la FNB
Un plan de relance de la production bovine en France
C’est devant 600 congressistes réunis en congrès à Brumath en Alsace, les 8 et 9 février, dont une délégation creusoise composé de Pascal Lerousseau, Christian Arvis, Michel Mérigot et Armand Martinez, que le président Pierre Chevalier a décliné les orientations de la Fédération nationale bovine autour d’un sujet majeur : la relance de la production bovine en France.
Ce plan de relance de la production bovine demeure un enjeu vital pour les éleveurs et la filière mais aussi une orientation nationale stratégique pour la France.
En premier lieu la question démographique rassemble et préoccupe tous les maillons de la filière. En 2014, 52 % des exploitants auront plus de 50 ans et moins de 20 % moins de 40 ans a alerté Jean-Pierre Fleury, secrétaire général de la FNB. Des inquiétudes partagées tant par les industriels que par les entreprises de viande française. L’intérêt commun reste de préserver le potentiel de production et de relancer une dynamique de renouvellement et de modernisation des exploitations selon les termes du secrétaire général Jean-Pierre Fleury.
Les professionnels de l’élevage appellent à la création d’un groupe de travail réunissant les professionnels, les pouvoirs publics et l’établissement bancaire. L’objectif est de revoir les modalités de financement des investissements et notamment des jeunes souhaitant s’installer dans cette production.
Alléger la réglementation
La relance passe aussi par une évolution des contraintes réglementaires qui, en l’état, pèsent sur la réactivité des éleveurs. « L’obligation de maintenir des surfaces classées en prairies permanentes est un non-sens, tant sur le plan agronomique que sur le plan économique », a affirmé Jean-Pierre Fleury. Le sujet de l’autonomie en fourrages, en céréales et en protéines végétales sera décisif pour donner aux éleveurs les moyens de s’adapter au marché et au contexte économique global.
En outre la FNB propose d’insérer les prairies permanentes dans les rotations notamment dans le cadre du verdissement des aides PAC. Le combat des charges passe aussi par la taxe sur le foncier non bâti : « c’est un impôt complètement dépassé » dont la FNB demande l’exonération pour alléger les charges des éleveurs.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 17 janvier 2012.