Un groupe qui « se porte bien »
Dans un contexte très concurrenciel la coopérative Célia a présenté un bon exercice, à l’équilibre, lors de son assemblée générale vendredi 21 juin.

Que ce soit dans le maigre ou dans la viande, le groupe coopératif Célia « se porte bien », a introduit son président, André Veyrac. La stratégie mise en œuvre par Bévimac à l’export sur les pays tiers porte ses fruits et celle axée sur les filières de qualité avec Languedoc Lozère viande est toute aussi porteuse.
Pour continuer de créer de la valeur ajoutée sur la viande et innover dans la communication, Célia a travaillé à la construction d’une certification agroenvironnementale de ses exploitations, reconnue GIE environnemental. Bien-être animal, circuit court, lutte contre le réchauffement climatique, sauvegarde de la biodiversité… autant d’éléments recueillis dans les exploitations et sur lesquels Languedoc Lozère viandes pourra s’appuyer pour sa campagne marketing. L’entreprise devenue un moteur de la croissance du groupe Célia, devra aussi investir dans ses outils pour franchir de nouveaux paliers de développement.
Côté export, André Veyrac évoque « une belle aventure à poursuivre ». Le développement des échanges vers les pays tiers permet d’apporter des niveaux de rémunération des broutards « très intéressants » et « bien meilleurs que sur l’Italie ». Il cite : « pour Bévimac, 40 % de la rentabilité finale et donc du complément de prix versé à Célia, est assurée par les 10 % d’animaux exportés sur les pays tiers ! ».
Premier opérateur français sur l’Algérie, Bévimac envisage de prospecter d’autres pays du pourtour méditerranéen et pour cela, il faudra travailler à la structuration de quarantaines, leur absence avait notamment freiné l’activité avec la Turquie en 2015.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1516, du 27 juin 2019, en page 7.