Un foyer de fièvre aphteuse dans le Cantal : ouf ! Ce n’était qu’un exercice
Quelle agitation ! Mardi 18 mars, de nombreux services de l’état étaient sur le pont. Un exercice grandeur nature a permis de mesurer leur réactivité en cas de crise majeure.
Réagir vite !
Il s’agit en effet d’un test pour mesurer la capacité des différents acteurs à réagir dans l’urgence. Le scénario est le suivant : un cas s’est déclaré sur la ferme du lycée, après transfert d’un animal en provenance d’une zone infectée, en l’occurence la Corrèze. Un plan, piloté par le préfet et le directeur des services sanitaires, est activé. Il mobilise - entre autres - la gendarmerie, la police, les services départementaux de l’équipement, les services techniques du Conseil général et de la mairie d’Aurillac. Chacun envoie des agents sur le terrain, tandis que des responsables se réunissent en préfecture au sein d’un “centre opérationnel départemental”. Cette véritable celulle de crise a pour principale mission d’élaborer un plan visant à contenir l’épizootie réputée particulièrement contagieuse, en limitant au maximum la contamination à l’extérieur d’une “zone de sécurité” de trois kilomètres, et d’un périmètre de sûreté de dix kilomètres autour du foyer.
Suite et fin du scénario
En début d’après-midi, le scénario fictif confirme le cas de fièvre aphteuse au lycée. L’abattage de 160 têtes de bétail sur le site est décidé. Les carcasses des animaux devront être immédiatement acheminées à l’usine d’équarrissage de Cros-de-Montvert. Fin de l’exercice vers 17 heures. Une réunion-bilan fait ressortir les points forts et les imperfections. Des conclusions qui remonteront jusqu’au ministère de l’Agriculture.