« Un budget ambitieux mais prudent »
Le conseil départemental a voté, ce lundi 14 mars, le budget primitif 2022. Le faible niveau d’endettement de la Lozère permet de maintenir un bon niveau d’investissement, « et de déployer de grandes politiques prioritaires », selon les élus.

« Comme en 2021, la section d’investissement du conseil départemental tourne autour de 45 millions d’euros », a expliqué Laurent Suau, deuxième vice-président du conseil départemental et maire de Mende, pour un budget total du département de 155,4 millions d’euros.
« C’est un budget ambitieux qui nous permet d’assumer les compétences obligatoires du département, a abondé Sophie Pantel, présidente du département, tout en restant prudents pour l’avenir ». Avec les élections présidentielles qui se profilent, les élus préfèrent se « garder une marge de manœuvre » dans les orientations budgétaires au cas où de nouvelles réformes verraient le jour, « type contrat de Cahors », a pointé la présidente du département.
Le faible endettement du département est aussi un point positif, selon les deux élus, qui permet de financer de nombreux projets ; en 2022, l’endettement moyen par habitant en Lozère était de 483 euros – un chiffre en deçà de la ligne rouge, et qui permet une « meilleure marge de manœuvre, et une meilleure marge de sécurité », selon les élus.