Tuberculose bovine : un statut « relativement » stable
L’avancée de la tuberculose inquiète les éleveurs bovins. Isabelle Tourette, vétérinaire conseil à GDS France, fait le point sur la situation et reconnaît que cette dernière reste préoccupante.
En 2014, une augmentation des cas de tuberculose bovine, maladie liée à une bactérie Mycobacterium bovis, a été observée en Aquitaine, surtout en Charente-Maritime et dans le Lot-et-Garonne. En Côte-d’Or, le nombre de cas a été divisé par deux après plus de dix années de lutte. Début mars, trois élevages de 270 bovins au Pays-Basque ont été confirmés positifs à la tuberculose bovine. Dans l’un des élevages, tout le cheptel sera abattu comme le demande la loi. Les deux autres ont pu obtenir une dérogation à l’abattage total. Seule une partie sera éliminée. La tuberculose bovine continue toujours de faire parler d’elle. Pour autant, la situation de cette maladie reste « relativement stable en France », estime Isabelle Tourette, vétérinaire conseil à GDS France. Quelques foyers ont été détectés grâce à la surveillance en abattoir où la détection des lésions suspectes sur les carcasses a été renforcée. « Cette inspection est un maillon important car il permet de détecter des foyers qui ont échappé à la surveillance en amont de la filière sur les animaux vivants, explique-te-elle. Mais globalement on détecte de plus en plus de foyers lors de la prophylaxie, ce qui est souhaitable car cela permet une gestion plus précoce des cas. »
La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 28 mai 2015.