CONTENU PARTENAIRE
TSE : Dans agrivoltaïsme, il y a agri...culture
La société TSE a pris en premier le virage de l'agrivoltaïsme avec l’ambition d’offrir davantage de résilience aux exploitations agricoles et un impératif : l'agriculture au premier plan.
La société TSE a pris en premier le virage de l'agrivoltaïsme avec l’ambition d’offrir davantage de résilience aux exploitations agricoles et un impératif : l'agriculture au premier plan.
À l'occasion du Sommet de l'Élevage, organisé du 1er au 4 octobre à Clermont-Cournon (Puy-de-Dôme), la société TSE, présente au sein de l'Agora des énergies, a livré la recette d'un projet agrivoltaïque réussi. La, ou plutôt les recettes, car dans ce domaine, la co-construction entre énergéticien et agriculteur, le type de production, le territoire, et bien sûr le type de dispositifs utilisés obligent à préférer le sur-mesure au prêt à l'emploi. « Notre réflexion initiale est toujours guidée par la compréhension du besoin de l'agriculteur. Chaque territoire a des contraintes, des atouts, et des spécificités, dont nous devons tenir compte », a indiqué Thibault Malgat, directeur de l’agence TSE à Clermont-Ferrand. Sujet de plus en plus prégnant dans les campagnes, l'agrivoltaïsme peut générer des craintes, susciter des effets d'aubaine… « L'agrivoltaïsme, pourquoi pas, à condition de conserver le caractère productif des parcelles. En tant que Chambre d'agriculture, nous devons jouer ce rôle d'éclaireur pour conseiller les agriculteurs car quel que soit le projet, ils doivent rester au cœur. L'agriculteur a le foncier et la production. La production d'énergie doit impérativement venir en complément », a expliqué Baptiste Arnaud, agriculteur et vice-président de la Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme. C'est bien cette politique de complémentarité que cultive l'entreprise TSE. Depuis 2023, l’agrivoltaïsme est encadré par la loi et les textes sont clairs et de nature à apaiser les inquiétudes des plus sceptiques. L’installation agrivoltaïque protège les terres, les prairies des aléas climatiques de plus en plus massifs et fréquents (sécheresse, gel, grêle…), tout en produisant de l'herbe, des céréales et de l'énergie électrique décarbonée. Le 9 avril dernier, un décret a précisé les règles du déploiement de l'agrivoltaïsme apportant des garanties à la profession notamment une baisse de rendement qui ne peut excéder 10 % de la zone témoin à proximité.
Lire aussi : Agrivoltaïsme : ce que précise le décret et les zones d'ombres qui subsistent
Coller au plus près des réalités du terrain
En complément de ces services agronomiques et de protection des animaux, l’agrivoltaïsme constitue également un outil de partage de la valeur au niveau local et de sécurisation des modèles économiques des exploitations grâce au versement d’une indemnité annuelle répartie entre le propriétaire foncier et l’exploitant agricole. « L'agrivoltaïsme peut permettre la reconquête de territoires en déprise agricole, être source de progrès pour les agriculteurs dans leur culture, s'envisager en co-construction avec les filières, les Cuma, les ASA d'irrigation… Mais, il y aura des projets que si les agriculteurs sont autour de la table » a résumé Baptiste Arnaud. Afin d’organiser la co-activité entre production agricole et production d’électricité tout en préservant le bail rural, TSE a établi un modèle de contractualisation spécifique reposant sur la mise en place d’un bail emphytéotique tripartite entre le propriétaire foncier, l’exploitant agricole et l’entreprise. Elle est de nature à soutenir la pérennisation de l’exploitation, à accompagner l’investissement dans de nouvelles pratiques ou équipements mais aussi à faciliter l’obtention de prêts bancaires en vue de l’installation de nouveaux agriculteurs. Par ailleurs, une part de rémunération variable (avec minimum garanti) est prévue pour l’exploitant. « L’agrivoltaïsme de TSE joue ainsi un rôle d’amortisseur dans le temps long » insiste Thibault Malgat, « amortisseur des excès climatiques et amortisseur économique pour l’exploitant ».
Des programmes expérimentaux pour mesurer l'impact des panneaux solaires
L'agence de Clermont Ferrand propose plusieurs solutions pour coller au plus près des besoins des agriculteurs. Les ombrières d'élevage prévoient par exemple un espacement entre les poteaux de 15 mètres afin de faciliter le passage des engins agricoles, les panneaux étant situés respectivement à 1.80m et 1.10m de hauteur pour les bovins et les ovins afin de mieux les protéger. Ces solutions qui bénéficient par ailleurs de plusieurs programmes d'expérimentation apportent des bénéfices concrets et directs. Apports pour l'agriculteur, le monde agricole local, la pousse des cultures et de l'herbe, les animaux... l'entreprise ne veut rien laisser au hasard en s'appuyant sur l'expertise de ses plus précieux partenaires, les agriculteurs !