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Tournée FNB en Région Nouvelle-Aquitaine

© PB

Comme tous les ans, les membres du bureau FNB font le tour des régions pour aborder l’actualité syndicale de la production bovin viande. C’est à Artigues (33) que ce sont réunis les éleveurs de la Nouvelle-Aquitaine.
La crise est profonde dans le monde de l’élevage à la fois sur le marché de la viande mais également sur le marché des broutards. Si sur le marché des animaux finis, les gros volumes d’abattage de vaches issues du troupeau laitier pèsent sur le marché et sur les prix, la FNB regrette, sur le marché export, la complexité et la mauvaise volonté de l’État pour faciliter les démarches administratives. La position FNB est claire, il faut mobiliser tous les outils nécessaires pour lever rapidement les obstacles aux exportations (sanitaires, bancaires, etc.), renforcer les démarches auprès des autorités étrangères pour faire agréer les opérateurs (Chine, Turquie et Russie) et développer une marque bovine française unique pour l’export. On nous répète sans arrêt que la France n’est pas compétitive mais quand on regarde les graphiques de prix moyens entrée abattoir, la France arrive en 18e position.
Sur le marché intérieur, la stratégie engagée par la FNB sur le cœur de gamme doit aboutir, il faut segmenter le marché national et y générer de la valeur. « Il faut sortir du système actuel des cotations où les prix sont indexés sur la cotation laitière » insiste Jean Pierre Fleury. Il faut une meilleure répartition des marges par de nouvelles relations commerciales intégrant éleveur par l’engagement qualité et distributeur par l’engagement prix au producteur basé sur les coûts de production calculés par l’organisme officiel qu’est l’Institut de l’Élevage. Pierre Vaugarny martèle que « le cœur de gamme se gagnera sur le terrain, chaque département doit rentrer en contact avec les GMS pour faire signer l’engagement ». En Vendée, par exemple, Cédric Mandin confirme les premiers retours chez les exploitants, le travail syndical paye.
Sur les dossiers d’aides à la trésorerie, le bilan est vraiment mitigé dans les départements. La FNB annonce que des enveloppes de l’État sont débloqués dans les départements par rapport à la BPI. Les banques sont souvent frileuses, il est urgent, selon Jean-Pierre Fleury, de provoquer des réunions départementales Banque-BPI-État-Profession.
La PAC et les zones défavorisées ont également animé les débats, la région étant fortement pénalisée.

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