Aller au contenu principal

Seules les brebis de réforme maigres sont engraissées

Quatre conditions sont nécessaires afin de dégager une marge (prix de vente auquel sont soustraits les charges d’alimentation et le prix de la brebis estimé en début d’engraissement) de l’ordre de 40 euros en engraissant des brebis de réforme.

© Idele

Si une condition n’est pas remplie, cette pratique ne présente pas d’intérêt. La première est la note d’état corporel des brebis en début d’engraissement. Ce sont les brebis maigres en début d’engraissement qui génèrent la meilleure marge. Elle s’établit à 42 euros par brebis présentant un état corporel strictement inférieur à deux (sur une échelle de zéro à cinq, de très maigre à très grasse) contre sept euros pour les brebis en état corporel moyen en début d’engraissement, tous régimes alimentaires confondus. Seules les brebis maigres doivent donc être engraissées, à condition toutefois d’être en bonne santé ; les brebis présentant un état corporel moyen étant commercialisées en l’état. La seconde condition est de n’engraisser que les brebis qui ont suffisamment de potentiel. Afin de ne pas induire des charges d’alimentation trop importantes, une commercialisation quatre mois maximum après le début d’engraissement est alors conseillée, quel que soit l’état de finition de la brebis. Parmi les modes d’alimentation possibles, seules les rations de moins de vingt centimes d’euro par brebis et par jour sont à retenir. Un engraissement à l’herbe reste le moins onéreux mais, au pâturage, il faut compter six brebis engraissées par hectare au printemps. Si le chargement est déjà élevé pour le reste du troupeau, cette solution n’est pas retenue. Compte tenu des quantités de concentrés importantes à apporter, les rations à base de paille sont à exclure.

La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 17 décembre 2015, numéro 1338.

Les plus lus

Une femme et un homme marchent
Du Liban au Cézallier, une jeune couple s'installe dans le Cantal

Dans le petit village de Chanterelles dans le nord Cantal, un couple de Libanais vit dans l’attente de terminer ses études,…

Dorine Pouderoux
Dorine Pouderoux dans le rôle d'Esmeralda dans le "Bossu de Notre-Dame"

La jeune Murataise Dorine Pouderoux interprète Esmeralda dans “Le bossu de Notre-Dame” actuellement au théâtre de la…

David Chauve sur une estrade lors d'une manifestation agricole organisée sur la Place de Jaude à Clermont-Ferrand.
Pourquoi les agriculteurs manifestent-ils à nouveau ?

David Chauve, secrétaire général de la FRSEA Auvergne Rhône-Alpes, explique qu'entre mesures conjoncturelles et structurelles…

Groupe de jeunes gens en visite à Rungis, revêtus de blouse de protection
Devenir agriculteur : bien plus qu’une question de production...

Dix futurs installés ont suivi la formation Devenir chef d'exploitation agricole des Jeunes agriculteurs du Cantal : dix jours…

Tournée d'IA le dimanche : un accord trouvé entre la direction d'Altitude et les inséminateurs

Les tournées d'insémination pourraient reprendre le dimanche à compter du 24 novembre prochain, annonce la direction du groupe…

Revalorisation des pensions, retraite minimum à 85% du SMIC, équité des droits...Les retraités agricoles ne baissent pas les armes

Depuis l'annonce du gel de six mois de la revalorisation des retraites, les responsables de la section régionale des anciens…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière