Semaine des métiers de l’agriculture : un bilan positif en Limousin
La seconde Semaine des métiers de l’agriculture en Nouvelle Aquitaine s’est achevée le 9 mars. Depuis l’an passé, en ex Limousin, la présentation des métiers du paysage et de la forêt a rejoint celle des métiers purement agricoles.
En 2017, après onze années d’existence en Limousin, la Semaine des métiers de l’agriculture, pilotée par l’ANEFA Nouvelle-Aquitaine s’étendait sur tout le territoire néo-aquitain. Si le bilan 2018 n’est pas encore définitif, l’action rencontre visiblement toujours son public. Dans l’ex-Limousin, cette année, près de 650 collégiens et demandeurs d’emploi ont participé à cette opération de promotion des métiers agricoles. Dans les trois départements, des demi-journées de présentation des métiers de l’agriculture ont ainsi été proposées aux demandeurs d’emploi par l’intermédiaire de Pôle Emploi. Les collégiens, en phase d’orientation étaient également visés par l’action. Les jeunes déjà engagés dans une formation agricole avaient pour leur part la possibilité de découvrir les métiers proposés dans les CUMA. En Haute-Vienne, le CFPPA des Vaseix, associé au CFPPA forestier de Meymac, proposait également une découverte des métiers du paysage et de la forêt. « Nous avons suggéré cette action l’an passé, rappelle Anaïs Mezouari, chargée de recrutement au CFPPA des Vaseix. Ce secteur a du mal à recruter car beaucoup de personnes partent du principe que ce sont des métiers où l’on se forme sur le tas. Or, ce sont des métiers très techniques qui abordent les questions de biologie végétale ou le développement durable. Les collectivités ont aussi revu leurs critères de recrutement à la hausse. » Pour l’occasion, huit ateliers avaient été mis sur pied le 9 mars sur l’ancienne roseraie du lycée des Vaseix. « Nous sommes en train de rénover la roseraie, explique une formatrice. C’est l’occasion pour nos élèves de s’entraîner et pour les visiteurs de voir tous les aspects des métiers du paysage : la taille, le rusticage, la manipulation d’engins, la maçonnerie paysagère, l’élagage… ». En 2017, l’action avait accueilli une quarantaine de demandeurs d’emploi intéressés par le secteur dont certains sont entrés en formation depuis. « Actuellement, il est difficile de trouver des gens qualifiés, reprend Anaïs Mezouari. Avant, les jeunes s’orientaient vers des formations de niveau 5 principalement. Désormais, il s’agit plus de formations de niveau 4, voire 3 depuis l’ouverture de notre licence professionnelle Aménagement paysager. Toutes ces formations ont de très bons taux d’insertion professionnelle. »