S’adapter au règlement zootechnique européen
La race et son organisme de sélection enregistrent de bons résultats, une donne essentielle pour aborder les évolutions législatives de la génétique dans les meilleures conditions.
La race montbéliarde représente la première race laitière en Lozère et la seconde au niveau national derrière les Prim’Holstein. Et ses performances génétiques marquent une nette progression en France mais aussi à l’étranger. « En 15 ans, le nombre d’animaux inscrits au contrôle laitier a augmenté de 81 553 bêtes supplémentaires au niveau national » a souligné le directeur, Philippe Maitre, de l’organisme de sélection montbéliarde lors de l’assemblée générale le 4 mars de la section Auvergne et Sud-Ouest à Saint-Chely-d’Apcher. « Aujourd’hui, tous les voyants sont au vert pour la race montbéliarde et les structures de sélection ont les reins solides au niveau financier » estimait le président de l’OS, Alain Vuaillat, éleveur dans l’Ain. Ces bons résultats sont d’autant plus nécessaires que le marché reste tourmenté. « 2015 a été marquée par le retour de la FCO » rappelait le directeur, Philippe Maitre. « Grâce aux enseignements de 2007, la crise a été mieux gérée, les achats ont vite repris mais avec le coût des contrôles sanitaires en sus pour les éleveurs. » Mais c’est aussi à un changement réglementaire de taille que doit se préparer l’OS en 2016. « Un nouveau règlement zootechnique européen a été adopté en janvier 2016 par le conseil de l’Europe. Il devrait être soumis au Parlement européen en mai ou juin prochain, détaillait Alain Vuaillat.
La suite dans le Réveil Lozère, page 04, édition du 10 mars 2016, numéro 1350