Sommet de l’Élevage 2013
Roger Blanc : « Nous sommes prêts à investir dans la Grande Halle »
En dépassant la barre des 80 000 visiteurs en 2012, la manifestation Sommet de l’élevage s’est résolument imposée comme un grand rendez-vous de l’élevage. Désormais à l’étroit dans un site pourtant vaste, le Sommet de l’élevage plaide en faveur de la construction d’une seconde halle en dur.
Dans quatre mois, la 22e édition du Sommet de l’élevage prendra possession de la Grande Halle d’Auvergne. Un site dont la manifestation a contribué à l’émergence. Quel bilan peut-on faire aujourd’hui ?
Roger Blanc : Depuis que le Sommet de l’élevage est organisé sur ce site, nous y avons incontestablement gagné en condition d’accueil de nos exposants. Le site nous permet de programmer davantage de concours et de conférences.
Cependant, aujourd’hui nous sommes victimes de notre succès. Chaque année, nous refusons une vingtaine d’exposants, nous essayons d’optimiser chaque recoin pour agrandir la surface d’exposition. Dans le Hall 1, les allées qui mesuraient 4 mètres de large la première année ont été réduites à 2,50 m. On arrive aujourd’hui à la croisée des chemins.
Des projets d’agrandissement du site sont-ils à l’ordre du jour ?
RB : Un projet d’investissement est actuellement à l’étude. Vraisemblablement, il pourrait être porté par Auvergne Événements, gestionnaire du site, dont nous sommes actionnaires au côté de la Foire de Clermont-Cournon, de GL Events et de la Montagne. Le Sommet de l’élevage est prêt à participer au financement.
L’idée est de construire une nouvelle Halle en dur, comme le prévoyait le projet initial. Cette construction conduirait à la création de nouveaux parkings, à une modification des accès. Deux projets sont actuellement dans les cartons pour un budget oscillant entre 20 et 25 millions d’euros. L’année 2013 devrait être l’année décisionnelle pour voir si on lance le projet ou pas.
La région Auvergne, propriétaire du site, vous suit-elle dans ce projet ?
RB : Sur le principe, le Conseil régional n’est pas opposé. Au début, la région était plutôt timide, mais j’ai le sentiment qu’elle y est désormais plus favorable. Le président de région, René Souchon est fier du Sommet de l’élevage, et dès qu’il est à l’extérieur, il ne manque pas une occasion de mettre en avant la manifestation.