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Assemblées générales
Représentation des irrigants à tous les niveaux

L’ADIRA* et le Syndicat des irrigants individuels sur le même front.

L’ADIRA et le Syndicat des irrigants individuels tenaient leur assemblée générale respective le matin et l’après-midi du 12 juin. Entre une visite de la station d’épuration de Clermont-Communauté et celle de l’ASA** Limagne Noire, les membres de
l’ADIRA se sont penchés sur la modification du statut des ASA qui doit être effective avant le 6 mai 2008. Michel Saintemartine, animateur de l’ADIRA a notamment évoqué l’élargissement du champ d’action des ASA et la reconnaissance du statut d’établissement public administratif.
Michel Saintemartine a présenté le rôle de l’ADIRA aux irrigants individuels : « Notre rôle est de préserver et de développer l’usage de l’eau pour l’irrigation des diverses productions de la Région Auvergne. Nous agissons pour que les évolutions de la réglementation sur l’eau ne se fassent pas sans prendre en compte les intérêts des irrigants. Par exemple, nous sommes intervenus en 2006 dans la préparation de l’arrêté cadre sécheresse pour la détermination des seuils qui déterminent désormais les restrictions de l’usage de l’eau. Nous sommes également présents lors des discussions sur le montant des redevances ». Jean Potier, de la Chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme, a présenté aux deux assemblées l’ensemble des points sur lesquels tout irrigant doit être en conformité avec la réglementation (voir encadré). « Les irrigants peuvent être sanctionnés à plusieurs titres. L’agence de l’eau peut faire un nouveau calcul de la redevance sur l’eau en cas de constat d’anomalie. La DDAF, qui exerce son rôle unique de police de l’eau, peut sanctionner au titre de la réglementation (absence de compteur…) et au titre de la conditionnalité en cas de non-détention ou non-respect des déclarations ou arrêtés de prélèvement en eau» précise-t-il.
L’assemblée a souligné l’aspect contraignant de l’ensemble des points de contrôle.
Pour contacter l’ADIRA, appelez le 04.73.34.75.84. Pour joindre le Syndicat des irrigants individuels, appelez l’UDSEA au 04.73.44.46.90.


*Association pour le Développement de l’Irrigation en Auvergne
**Association Syndicale Autorisée

Points de contrôles réglementaires pouvant être repris dans la conditionnalité, en irrigation : quels sont-ils ?

La DDAF peut contrôler notamment :
- La présence d’un compteur volumétrique,
- La conformité de l’installation par rapport à la déclaration ou de l’arrêté d’autorisation de prélèvement d’eau,
- L’affichage sur le lieu de prélèvement de la déclaration ou à l’arrêté d’autorisation du préleveur d’eau,
- La tenue des enregistrements réglementaires.

 

Interview : Jean-Louis Laurent, vice-président de l’ADIRA
“On refuse une abrogation des autorisations”

-Suivez-vous les discussions de la loi sur l’eau ?
Jean-Louis Laurent : « Bien sûr ! Nous sommes même partie prenante dans les propositions avec Irrigants de France ».

-Que pensez-vous de cette loi ?
J.-L. L. : « Il existe des bonnes idées mais certaines applications proposées ne nous satisfont pas. Par exemple, le projet de loi stipule que l’Etat délègue à un organisme unique la gestion de l’eau. Il aurait alors en charge la police de l’eau. Nous sommes opposés à cela : c’est dangereux de voir une structure être à la fois juge et parti sur les droits relatifs à l’eau. L’Etat doit conserver son autorité de contrôle et ne pas la déléguer ! Par ailleurs, les textes mentionnent une abrogation des autorisations antérieures de prélèvement d’eau : c’est inacceptable et nous sommes prêts à attaquer le décret dès qu’il sortira ! »

 


-A quels autres changements possibles êtes-vous attentifs ?
J.-L. L. : « Dans le cadre de l’harmonisation des modalités de calcul des redevances entre les bassins, nous sommes vigilants au mode de fixation des plafonds des taux de redevances pour les prélèvements d’eau, par le parlement. C’est pour le moins énigmatique aujourd’hui…».

 

Patrick Trillon, président de l’Udsea

« Les paysans ont un objectif commun, celui de pérenniser leur exploitation afin de vivre dignement de leur métier. Ce but est remis en cause par certaines politiques ou structures qui veulent imposer via des commissions interdépartementales leur vision erronée des choses. Préservons l’esprit d’initiative des agriculteurs ! Donnons aux exploitations les outils qui leur permettent de satisfaire les capacités de productions nécessaires aux besoins économiques. Il n’y a pas de secret : il faut être actifs dans les schémas d’orientation à tous les niveaux. Concernant l’irrigation, le Syndicat des irrigants individuels, créé au sein de la section céréales de l’UDSEA, répond à une nécessité de représentation de cette catégorie d’irrigants auprès de l’ADIRA. Votre engagement au sein de ce syndicat est un réel appui pour être force de propositions dès que l’irrigation est attaquée. Adhérez pour préserver cet outil indispensable à la qualité des productions et au maintien des exploitations!»

 


L’ADIRA et les Syndicats des irrigants individuels

Initialement créée pour la gestion des crédits à l’irrigation, les missions de l’ADIRA, présidée par Pierre Pagesse, sont aujourd’hui tournées vers la défense des intérêts des irrigants auvergnats au sein des commissions départementales et régionales. L’ADIRA est adhérente à Irrigants de France, organe de promotion et de défense de l’irrigation au niveau national. A l’origine, les organisations professionnelles agricoles et les ASA composent l’ADIRA. Depuis peu, deux Syndicats des irrigants individuels adhèrent à l’ADIRA : un dans l’Allier et un dans le Puy-de-Dôme.

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