Rencontre avec le préfet
À la veille de la trêve de fin d'année, les représentants de la FDSEA ont rencontré le préfet de la Creuse Christian Chocquet, ce mardi 23 décembre pour aborder plusieurs questions d'actualité.
La délégation FDSEA composée du président, Pascal Lerousseau, du secrétaire général, Christian Arvis, et du vice-président, Thierry Jamot, a alerté le préfet sur plusieurs sujets et notamment sur celui du projet de création du marché au cadran de Chénérailles.
Ce projet en cours d'élaboration fait l'objet de plusieurs études, de faisabilité, économique et réglementaire. C'est justement sur ce dernier aspect que Thierry Jamot, porteur du projet, a exposé devant le préfet l'état d'avancement du dossier, avant son prochain passage devant le CODERST, instance décisionnelle qui valide les autorisations administratives. Si toutes les précautions d'usage ont été prises en matière environnementale, le préfet a indiqué qu'un tel dossier se doit d'être conforme aux normes pour éviter tout risque de contentieux. Au regard de la nature de ce dossier, le préfet a indiqué qu'il apporterait tout son soutien à ce projet ambitieux et novateur.
Le second sujet portait sur le projet de création du centre d'engraissement de Saint-Martial-le Vieux. Si les premières oppositions se font d'ores et déjà ressentir, avec le collectif « anti-tout ». La FDSEA a indiqué qu'elle apportait tout son soutien à ce projet et s'opposera fermement à toute contestation, d'autant plus à l'égard de certains groupuscules anti-viande. Les responsables de la FDSEA ont déclaré « qu'ils ne peuvent admettre aujourd'hui que toute nouvelle initiative soit systématiquement remise en cause surtout lorsqu'elle réunit et engage une cinquantaine d'éleveurs ».
Le sujet suivant traitait du contentieux qui oppose la section bovine de la FDSEA à la Confédération Paysanne. Une affaire qui remonte à quelques mois, lorsque la Confédération Paysanne avait dérobé la vache symbole, utilisé lors du congrès FNB à Guéret. Après une plainte déposée par la section bovine contre la Confédération Paysanne, voici que la justice propose en dédommagements des dégradations occasionnées, un montant nettement inférieur aux coûts des réparations engagées. Pour le président la section bovine Christian Arvis, « cette proposition ne repose sur aucun fondement, hormis celui d'acheter la paix sociale entre les organisations syndicales ».