Quelle place pour un « VU » dans la comptabilité ?
Point sur les exonérations et amortissements possibles avec un fiscaliste.
Un véhicule utilitaire (VU) est conçu pour transporter des marchandises. Il est considéré comme un outil de travail et entre donc dans la comptabilité de l’exploitation. À son achat, la TVA peut être récupérée. « Pour cela, il faut que le véhicule soit dédié à l’activité professionnelle et que le nombre de places figurant sur la carte grise soit de trois au plus, précise Kévin Chevillon, fiscaliste au CER France-Brocéliande. À défaut, la TVA ne pourra pas être récupérée. »
S’il répond à ces conditions, le véhicule sera amortissable dans le bilan, en totalité, sans aucune limite de montant. La durée d’usage pour cet amortissement est de cinq à sept ans. « Si on est amené à effectuer une grosse réparation sur le véhicule, comme un changement de moteur, la charge ne sera pas déductible immédiatement mais inscrite à l’actif et amortie », poursuit Kévin Chevillon. De même, si à l’achat du véhicule, vous faites réaliser des travaux d’aménagement (installation d’une caisse frigo, de rangements spécifiques), ils seront pris en compte dans la valeur à amortir. La location des batteries d’un véhicule électrique entrera aussi dans les charges.
Suite de l'article à lire dans le dossier "Véhicules utilitaires et manutention" du Réveil Lozère n°1462, du 31 mai 2018, en page 12.