Près de 4,5 tonnes de produits dangereux récupérés
La collecte de produits inutilisés phytosanitaires a connu un très vif succès.

Nicolas Bodoira, de la société Chimirec, a pesé et trié 3 tonnes de produits dans le seul magasin Centraliment d’Aurillac.
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L'Union du Cantal
Pour la première fois, une collecte de produits phytosanitaires périmés ou inutilisés était organisée lundi dernier. Alors qu’Adivalor(1) et l’agence Adour-Garonne, qui pilotaient cette opération, s’attendaient à une moyenne de 200 kg récupérés par point de collecte, ce sont près de 3 tonnes qui ont été récupérées à Aurillac et 1,5 tonne à Saint-Flour.
Une affaire de spécialistes
Nicolas Bodoira, de la société Chimirec (48) mandatée par Adivalor, a trié et pesé tous les fonds de bidons que les agriculteurs venus de tout le département ont apporté (certains sont venus depuis Lanobre jusqu’à Aurillac !). Il était secondé par des agents des magasins Centraliment partenaires de la collecte et de Yann Rolland et Vincent Nigou, techniciens à la Chambre d’agriculture, qui se sont notamment chargés de toute une partie administrative. Une attestation était en effet délivrée pour chaque type de produits amenés. Les 4,5 tonnes de produits ainsi récoltés vont partir à l’incinération dans une des rares usines de traitement appropriées, dans les Bouches-du-Rhône.
Objectifs dépassés
L’opération dans laquelle s’est inscrit le Cantal prévoit la collecte sur 13 autres sites répartis sur l’Aveyron et le Tarn. Les objectifs de 5 tonnes sur cet ensemble sont largement dépassés depuis la contribution cantalienne. Plus le volume est grand, plus le coût de destruction des produits phytosanitaires (à la tonne) s’en trouve amoindri. Il oscille entre 1 500 euros et 3 000 euros la tonne. Une des raisons qui explique sans doute la rareté des opérations comme celle conduite cette semaine.
Une affaire de spécialistes
Nicolas Bodoira, de la société Chimirec (48) mandatée par Adivalor, a trié et pesé tous les fonds de bidons que les agriculteurs venus de tout le département ont apporté (certains sont venus depuis Lanobre jusqu’à Aurillac !). Il était secondé par des agents des magasins Centraliment partenaires de la collecte et de Yann Rolland et Vincent Nigou, techniciens à la Chambre d’agriculture, qui se sont notamment chargés de toute une partie administrative. Une attestation était en effet délivrée pour chaque type de produits amenés. Les 4,5 tonnes de produits ainsi récoltés vont partir à l’incinération dans une des rares usines de traitement appropriées, dans les Bouches-du-Rhône.
Objectifs dépassés
L’opération dans laquelle s’est inscrit le Cantal prévoit la collecte sur 13 autres sites répartis sur l’Aveyron et le Tarn. Les objectifs de 5 tonnes sur cet ensemble sont largement dépassés depuis la contribution cantalienne. Plus le volume est grand, plus le coût de destruction des produits phytosanitaires (à la tonne) s’en trouve amoindri. Il oscille entre 1 500 euros et 3 000 euros la tonne. Une des raisons qui explique sans doute la rareté des opérations comme celle conduite cette semaine.