Près de 200 animaux aux journées allaitantes
Journées allaitantes Aubracs, Charolaises, Limousines et Salers en concours les 13 et 14 septembre à St Paulien.
Tout le fleuron de l’élevage allaitant du département sera à St Paulien à l’occasion des Journées allaitantes des 13 et 14 septembre prochains. Près de 200 animaux (185 inscrits à ce jour) seront présentés en concours dans les 4 races élevées en Haute-Loire : Aubracs, Charolaises, Limousines et Salers. Ces animaux sont issus de 35 élevages (7 en Aubrac, 7 en Charolais, 17 en Limousin et 6 en salers).
Michel Chouvier président de l’EDE (Établissements Départemental de l’Élevage) souligne tout l’intérêt d’une telle manifestation. «Ces journées permettent de présenter le cheptel allaitant du département dans la diversité de ses 4 races. Elles mettent en avant le travail des éleveurs depuis de nombreuses années». C’est en effet une véritable vitrine de ce qui se fait de mieux sur le département qui sera offerte aux agriculteurs mais aussi au grand public.
D’année en année, le cheptel allaitant progresse (on dénombre 26 730 vaches début 2014) et sa qualité s’affirme. «Les éleveurs ont de plus en plus fait entrer la technique au sein de leur troupeau à travers la génétique, l’alimentation ou la conduite du cheptel».
Malgré des circuits de commercialisation et des prix qui fluctuent, la production de viande bovine dans des zones comme la Haute-Loire a encore toute sa place, selon Michel Chouvier. Et il souligne en particulier «les productions sous signe de qualité qu’on a su mettre en place et consolider», des atouts essentiels pour la Haute-Loire
et son élevage.
Challenge de la génétique
Parce que les éleveurs allaitants du département croient en leur production et veulent montrer le meilleur de leurs élevages… parce que leurs animaux appartiennent à l’élite départementale… parce qu’ils veulent montrer que la viande bovine a toute sa place… ils seront à St Paulien les 13 et 14 septembre. Tous les animaux qui vont faire le déplacement seront incrits en concours dans leur race respective. Et par ailleurs les élevages participeront également au Challenge de la génétique, un concours basé, non pas sur l’aspect des animaux, mais sur leurs résultats techniques. Ces chiffres sont issus des données du Contrôle de performances auquel sont inscrits ces exploitations.
Ce Challenge est particulièrement important pour les éleveurs comme pour les responsables de l’élevage car c’est bien à travers ces critères techniques que l’on mesure les progrès génétiques des élevages.
Et le programme de ces journées allaitantes ne serait pas complet sans le concours des jeunes meneurs ; un temps fort plébiscité par le public et très apprécié par les jeunes participants. Une belle occasion de mettre en avant la future génération d’éleveurs qui est toujours prompte à marcher dans le sillon paternel.
Suzanne Marion