Sur la thématique de la maîtrise des adventices, les questions posées
aujourd’hui sont multiples :
- Comment réduire la dépendance aux herbicides ?
- Comment réduire les risques de sélection de résistance ?
- Comment limiter le coût du poste de désherbage ?
La Chambre d’Agriculture vous propose une demi-journée, ouverte à tous,
d’échanges et d’information sur les pistes agronomiques possibles.
Ainsi, Nicolas Munier-Jolain, de l’unité de recherche « Biologique et
gestion des adventices » à l’INRA de Dijon vous proposera des pistes
des réflexions le vendredi 24 novembre 2006 à 14 h à Préveranges (Salle
des fêtes).
Plusieurs principes permettent en effet de limiter le développement des
mauvaises herbes : la diversification des rotations, les dates de semis
tardives, l’alternance du labour et du travail superficiel, les
désherbages mécaniques, l’allélopathie.
Ces différents principes peuvent être combinés afin de limiter le
potentiel d’infestation des mauvaises herbes et assurer leur maîtrise
sur le long terme.
A l’INRA de Dijon, l’idée a été de tester ces principes en grandeur
réelle sur des essais longues durées. Ainsi différents systèmes de
culture ont été testés : agriculture raisonnée, protection intégrée en
techniques culturales simplifiées, protection intégrée sans désherbage
mécanique et protection intégrée avec désherbage mécanique. En
protection intégrée, les successions longues ont été étudiées :
colza/blé/tournesol/blé/moutarde de P./orge, ou
colza/blé/soja/blé/moutarde
de P./blé.
L’idée est de comparer ces stratégies en évaluant :
- leur impact sur le développement des mauvaises herbes et le stock de
semences
- leur performance économique
- leur impact environnemental
- leur consommation énergétique
Sur les bassins d’alimentation de captage tels que Sidiailles, ces
réflexions semblent tracer des pistes d’avenir pour combiner
performance économique et préservation de la qualité de l’eau. Après le
travail d’un groupe d’agriculteurs sur les variétés de blé résistantes,
aborder la question du désherbage semblait impérative. C’est pourquoi
la Chambre d’Agriculture de la Creuse, avec l’ensemble de ces
partenaires techniques (Chambres d’Agriculture, FDGEDA du Cher,
Coopérative) et financiers (Agence de l’Eau et le Ministère de
l’Agriculture) organise cette demi-journée ouverte à tous.
N’hésitez pas à contacter, pour tout renseignement, Gaëlle Grattard au
02 48 82 11 46 ou L. Richard et H. Gourrichon au 05 55 61 50 00.