Aller au contenu principal

Porc : l’activité d’abattage se maintient

Les acteurs de l’interprofession porcine Auvergne et Limousin sont revenus sur le bilan d’activité 2013, à l’occasion de leur assemblée générale.

L’assemblée générale de l’IPAL s’est déroulée, dernièrement, sous la présidence de Georges Champeix.
L’assemblée générale de l’IPAL s’est déroulée, dernièrement, sous la présidence de Georges Champeix.
© S. C.-G.

L’Auvergne et le Limousin comptent douze abattoirs¹. En 2013, 82 811 tonnes de porcs ont été abattus par ces établissements, dont treize sont situés en Auvergne et deux en Limousin. Depuis 1996, l’activité dans les abattoirs auvergnats a été croissante, même si depuis 2007, on constate une certaine stabilisation. À noter que l’abattoir Tradival à Lapalisse dans l’Allier alimente l’activité à hauteur d’un peu plus de 58 000 tonnes. En Limousin, en revanche, depuis une quinzaine d’années, l’activité d’abattage porcs n’a fait que diminuer pour atteindre en 2013, le niveau historiquement bas de 3 392 tonnes.
En matière de production, 454 762 animaux produits en Auvergne et en Limousin ont été abattus, l’an dernier, sur la zone des abattoirs de l’in­ter­pro­fes­sion porcine Au­ver­gne-Li­mou­sin (IPAL). La production régionale représente 48,6 % de l’activité des outils. Les 51,4 % restants sont issus de production venant des régions Rhône-Alpes (126 483 porcs), Centre  (118 593), Bre­ta­gne (83 156), Bour­go­gne (66 615), Poi­tou-Cha­ren­tes (45 843), Aqui­taine (15 843), Midi-Pyrénées (12 298), Pays-de-Loire (7 276), Nord-Pas-de-Calais (3 854), Franche-Comté (1 810) et autres (2 670).
Logiciel
En janvier et juin 2013, l’IPAL a procédé au changement de tous les logiciels de pesée et classement. Le système de centralisation des données d’abattage dans les abattoirs permet ainsi aux techniciens de l’IPAL d’effectuer d’une part un suivi statistique journalier des opérations de pesée-classement, et d’autre part, un suivi technique mensuel et annuel de toutes les données quantitatives et qualitatives des abattoirs. Les éleveurs et les groupements peuvent, par ailleurs, via internet, consulter leurs résultats d’abattage, imprimer leur bordereaux de pesée classement le lendemain de la tuerie mais aussi effectuer des comparaisons, suivre leur évolution technique sur une période donnée.

1. En juillet 2013, l’abattoir de Montluçon dans l’Allier a fermé. La zone d’abattoirs de l’IPAL comprend des établissements situés en Auvergne, en Limousin, mais aussi à Confolens et à Langogne.

Les plus lus

Alexandre Mirman dans sa bergerie
Installer une cuisine à la ferme, un investissement à réfléchir

Alexandre Mirman, éleveur de brebis laitières au Massegros, en a installé une en 2016. Presque dix ans plus tard, le bilan est…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

Pourquoi “Les Égarés” pourraient bien mener Léo Pons au sommet ?

Un court métrage professionnel est en préparation dans le Cantal. Le réalisateur Léo Pons ne s’entoure, désormais, que de…

Carte d'attribution des ATM ruminants au 1er janvier 2025 en Creuse.
Équarrissage : du nouveau en Creuse

Changement d’opérateur de collecte sur une partie de la Creuse à partir du 1er janvier 2025

La résistance de la Sopa a payé

En conflit depuis 2022 avec son actionnaire - et concurrent - la Saria, la société d’équarrissage du Cantal sort gagnante de…

Les candidats aux élections Chambre d'agriculture partent à la rencontre des agriculteurs dans les cantons.
Les candidats FDSEA et JA à la rencontre des agriculteurs

Depuis le 18 décembre et jusqu’à fin janvier, les candidats de la liste « JA FDSEA : Vous accompagner pour une agriculture…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière