Approche globale des diarrhées néonatales
Plan diarrhées néonatales creusois
Le plan collectif de maîtrise des diarrhées néonatales a été mis en place en Creuse depuis 2003 par GDS Creuse en partenariat avec les vétérinaires dans le cadre de l’approche collective globale.
En raison de différentes évolutions observées en élevage bovin et du fait de la persistance de la problématique « diarrhées néonatales », GDS Creuse et le GTV23 ont mis en place depuis 2003, un plan de prévention et de lutte contre les diarrhées néonatales.
Une approche globale capitale pour maîtriser et prévenir les diarrhées néonatales
Le « plan diarrhées creusois » repose sur une approche globale. Lorsque les diarrhées néonatales sévissent dans un élevage, la tentation est grande de rechercher une solution rapide, au coût peu élevé, la moins contraignante possible. Les analyses, quand elles sont faites, se limitent souvent à la recherche du germe en cause et la solution préventive mise en place se restreint à la vaccination. Pourtant, les diarrhées néonatales, maladies multifactorielles par excellence, trouvent rarement leur solution en intervenant sur un seul aspect. Pour obtenir un résultat durable, une approche globale explorant, au-delà des agents infectieux, le transfert immunitaire et le statut nutritionnel des mères est essentiel. Cette démarche doit s’appuyer sur des données objectives et tenir compte de l’approche économique de l’élevage. La confrontation des résultats d’analyses et des facteurs de risque recensés au cours d’un audit aboutit à un plan d’action élaboré en pleine concertation avec l’éleveur. Le bilan de sept campagnes de ce plan montre qu’il est une solution efficace. Cependant, sa pleine réussite demande l’exploration des trois domaines (agents infectieux, transfert immunitaire et statut nutritionnel des mères) avec une pleine implication du tandem éleveur-vétérinaire.
Une vision objective de la situation basée sur des données chiffrées
L’état sanitaire d’un troupeau repose sur l’équilibre entre les capacités de défense des animaux et la pression microbienne. Un problème sanitaire dans un élevage est la conséquence d’un déséquilibre. L’objectif est de mettre le doigt sur les facteurs qui l’ont provoqué pour proposer des mesures adaptées. Pour cela, une concertation importante entre l’éleveur et son vétérinaire est essentielle. Les données chiffrées et les outils de laboratoire disponibles sont là pour apporter des informations complémentaires objectives.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 16 décembre 2011.