Photovoltaïque au sol, un passage « obligé » pour Barbara Pompili
Visitant une ferme d’Eure-et-Loir à l’invitation de la FNSEA le 25 octobre, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a souligné que, malgré les inquiétudes d’une partie du monde agricole, « nous serons obligés de faire du photovoltaïque au sol ». Un travail qui, a-t-elle poursuivi, « devra être mené avec le monde agricole pour préserver la production alimentaire ». Plus généralement, la ministre était venue porter un message de réconciliation avec le secteur. « Nous ne réussirons pas la transition si les agriculteurs ne sont pas partie prenante », a-t-elle insisté devant les représentants du syndicat majoritaires, de l’Inrae, et les élus locaux. Photovoltaïque, diversification des cultures, production de compost : après avoir fait le tour de 275 ha de Pierre Lhopiteau, Barbara Pompili a souligné l’importance de l’expérimentation. « En agriculture, le changement se fait sur le temps long. Et je crois que les aides doivent aller non seulement sur les pratiques, mais aussi sur l’expérimentation. Il faut que nous donnions les moyens à tout le monde de se tromper », a déclaré la ministre, rappelant les investissements prévus par le Plan de relance et le plan France 2030.