FRSEA Massif central
« PHAE 2 : Nous voulons cultiver l’herbe »
FRSEA Massif central
Les responsables syndicaux du Massif central ont rappelé, en début de semaine, à Limoges, la nécessité d’instaurer dans le premier pilier de la PAC, un soutien économique à l’herbe.

Les responsables agricoles du Massif central mettent en garde contre l’accroissement des contraintes liées à la PHAE 2
©
Auvergne Agricole
Alors que la plupart des contrats PHAE (Prime herbagère agro-environnementale) arrivent à leur terme, et qu'un nouveau contrat est proposé aux éleveurs sous le nom de PHAE 2, les responsables agricoles du Massif central mettent en garde contre l'accroissement des contraintes liées à ces nouveaux contrats. « L'augmentation des contraintes qui figurent dans ce nouveau contrat vont à l'encontre de la nécessité de cultiver l'herbe pour améliorer l'autonomie fourragère des exploitations », estime Jacques Chazalet, président de la FRSEA Massif central.
Les inquiétudes des syndicalistes portent également sur les difficultés de financement de ce futur contrat dans un contexte budgétaire national et européen tendu. Conscients que l'herbe mérite une politique plus ambitieuse, les agriculteurs du Massif central rappellent, dans un communiqué, leur «exigence de l'instauration d'un soutien aux surfaces en herbe dans le premier pilier de la PAC, et ce dès 2009 à l'occasion du bilan de santé de la PAC ». Ils exigent aussi « que les agriculteurs qui s'engagent dans le contrat PHAE 2 puissent le faire sans aucune contrainte supplémentaire et puissent le dénoncer au bout d'un an sans remboursement, ni pénalité pour pouvoir bénéficier de l'aide dans le premier pilier qui s'impose ». Ce principe, d'intégrer une prime à l'herbe dans le premier pilier de la PAC, partagé aujourd'hui par la FNB (Fédération nationale bovine), la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) et par d'autres régions, les éleveurs du Massif central le défendront les 1, 2 et 3 avril prochains, lors du congrès de la FNSEA, à Nantes.
Les inquiétudes des syndicalistes portent également sur les difficultés de financement de ce futur contrat dans un contexte budgétaire national et européen tendu. Conscients que l'herbe mérite une politique plus ambitieuse, les agriculteurs du Massif central rappellent, dans un communiqué, leur «exigence de l'instauration d'un soutien aux surfaces en herbe dans le premier pilier de la PAC, et ce dès 2009 à l'occasion du bilan de santé de la PAC ». Ils exigent aussi « que les agriculteurs qui s'engagent dans le contrat PHAE 2 puissent le faire sans aucune contrainte supplémentaire et puissent le dénoncer au bout d'un an sans remboursement, ni pénalité pour pouvoir bénéficier de l'aide dans le premier pilier qui s'impose ». Ce principe, d'intégrer une prime à l'herbe dans le premier pilier de la PAC, partagé aujourd'hui par la FNB (Fédération nationale bovine), la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) et par d'autres régions, les éleveurs du Massif central le défendront les 1, 2 et 3 avril prochains, lors du congrès de la FNSEA, à Nantes.