Peu de moyens de prévention pour le moment
Face à la FCO, être vigilant et conserver son troupeau en bon état restent les meilleurs moyens de prévention à l’heure actuelle, faute de vaccins disponibles.
La fièvre catarrhale ovine est une maladie virale. Elle est contagieuse et transmise d’un animal infecté à un autre par la piqûre de moucherons appelés culicoïdes. La transmission de la maladie et son extension sont directement liées à la présence de ces moucherons qui se développent avec des températures élevées. Sans présager de l’évolution de la FCO en cette fin d’année, le début de l’hiver approche à grands pas, et avec le froid, la fin de l’activité des moucherons. Le premier symptôme de la FCO est une forte fièvre avec une température pouvant dépasser 41°C. Il est impératif de prendre la température dès qu’un animal apparaît abattu. Attention, une température supérieure à 38,5°C un seuil normal pour un ovin peut être le signe d’une autre infection d’ordre bactérienne ou virale. D’autres symptômes peuvent être observés en cas de FCO. C’est le cas de la tête enflée avec des lésions dans la bouche et sur la langue ou bien une salivation excessive. Ces symptômes se retrouvent également dans le cas d’eczéma facial ou d’ecthyma. Pour les mâles, l’atteinte des testicules est un symptôme de la FCO avec risque d’infertilité. Mais là encore, il n’est pas spécifique de la maladie.
La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 22 octobre 2015.