Pas « un statu quo » pour la FNSEA, entendue sur « de nombreux points »
Réagissant à l’accord politique trouvé le 25 juin sur la réforme de la Pac, la FNSEA estime, dans un communiqué paru le jour même, qu’il s’agit de « tout sauf un statu quo pour les agriculteurs », mettant en avant notamment la création d’une nouvelle conditionnalité des aides, les éco-régimes, sur 25 % du budget du premier pilier. En l’état, cet accord, se félicite-t-elle, « répond à de nombreux points sensibles » soulevés par la centrale. Et de citer les « impasses liées à une rotation annuelle stricte à la parcelle » ou « un pourcentage d’éco-régimes trop important ». La FNSEA mentionne également au rang des dossiers aboutis : les droits de plantation, la « consolidation des acquis d’Omnibus sur l’organisation économique », ainsi que que « l’intervention pour le secteur du sucre ou encore la mise en œuvre d’un droit à l’erreur ». Toutefois « des doutes » subsistent sur d’autres dossiers, telle que l’éco-conditionnalité BCAE 9, qui « contraint les agriculteurs européens à retirer de la production une partie non négligeable des terres arables ». Le syndicat majoritaire s’interroge sur la « cohérence » d’une telle mesure avec un « objectif de souveraineté alimentaire ».