Pac, bio, étiquetage, climat : les priorités de la présidence slovène
Un accord politique sur la future Pac ayant été trouvé dans les derniers jours de la présidence portugaise du Conseil, la Slovénie qui lui succède va pouvoir se concentrer durant la seconde moitié de 2021 sur la finalisation des règlements.
Mais d'autres dossiers sont à l'agenda de la présidence slovène : le plan de développement de l'agriculture biologique, les pratiques commerciales déloyales, l'étiquetage, le bien-être animal ou encore le paquet climat. Finalisation de la Pac, agriculture biologique, étiquetage, zones rurales et renforcement de la position des agriculteurs dans la chaîne de valeur alimentaire : telles sont les grandes priorités, en matière agricole, de la Slovénie qui a pris le 1er juillet ses fonctions à la présidence tournante du Conseil de l'UE. Sur la Pac, le travail consistera, dans un premier temps, à finaliser l'accord politique arraché fin juin. Les travaux techniques sur l'OCM et le règlement horizontal sont déjà terminés. Reste le plus gros morceau : des plans stratégiques. Puis viendra la phase de traduction des trois règlements afin de les présenter au Parlement européen. Celui-ci espère, de son côté, être en mesure de les voter fin octobre ou en novembre. La présidence slovène assure, par ailleurs, dans ses priorités publiées le 1er juillet qu'elle suivra la transposition dans les législations nationales de la directive sur les pratiques commerciales déloyales dans la chaîne d'approvisionnement (entrée en vigueur au mois d'avril) et que l'étiquetage de l'origine, en particulier celui du miel, sera un dossier de première importance.
Mais une attention particulière sera également accordée à la garantie de l'approvisionnement alimentaire et l'intégrité des chaînes d'approvisionnement alimentaire en temps de crise, au bien-être des animaux et à la santé des plantes, précise la présidence. Et elle indique aussi que dans le cadre du Green Deal européen, le débat se poursuivra sur la promotion de la transition de l'agriculture et de l'ensemble de la chaîne alimentaire. « Ce qui est crucial ici, c'est de garantir une transition socialement durable qui tienne compte des caractéristiques spécifiques du secteur agricole et qui préserve la compétitivité de l'ensemble de la chaîne alimentaire », souligne-t-elle.