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« Nous sommes les ambassadeurs et les défenseurs des réalités du monde rural »

Éleveur en Haute-Loire, Laurent Duplomb est sénateur depuis 2017. Très investi sur les questions agricoles, il espère qu’un réveil des consciences s’opère rapidement face à l’enjeu de souveraineté alimentaire.

Sénateur de Haute-Loire, Laurent Duplomb, est membre de la commission des affaires économiques, et rapporteur du budget dans le projet de loi de finance sur l’agriculture au Sénat.
Sénateur de Haute-Loire, Laurent Duplomb, est membre de la commission des affaires économiques, et rapporteur du budget dans le projet de loi de finance sur l’agriculture au Sénat.
© LD

On dit souvent du Sénat qu’il est la chambre de la ruralité. Est-ce une réalité ?
De par son mode électoral, le Sénat est de fait la chambre des territoires. Par définition, les sénateurs connaissent le monde rural. Nombre d’entre eux ont été acteurs du monde rural en tant qu’agriculteurs, responsables d’entreprises agroalimentaires, élus…Le suffrage indirect oblige celui qui est élu ou candidat à disposer d’une expérience de terrain, une connaissance du milieu rural, et de l’agriculture en particulier. Dans ce contexte, le Sénat se saisit souvent des sujets agricoles, même si certains sénateurs issus du monde urbain se plaignent que ces sujets reviennent trop souvent dans les débats.

Vous avez remis en avril dernier au ministre de l’Agriculture un plan de quinze propositions pour venir en aide aux acteurs agricoles et aux industriels de la filière agroalimentaire impactés par la crise Covid-19. Ces propositions ont-elles abouti ?
Les propositions étaient issues d’une cellule mise en place dans le cadre de la commission économie. Nous avons dressé le bilan des difficultés, et alerté le Gouvernement sur les filières où la situation s’est très vite tendue (horticulture, viticulture…). Ce diagnostic a été assorti de propositions dont l’actuel ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie s’est inspirée dans le cadre du plan de relance agricole. Nous avions par exemple poussé pour la mise en place de mesures de surinvestissements ou d’aides directes pour faire face aux aléas climatiques (filets paragrêles, retenues collinaires…), pour des soutiens au bien-être animal et pour une réduction d’utilisation des produits phytosanitaires de manière raisonnée en fournissant des solutions aux utilisateurs (investissement dans les technologies de pointe, intelligence embarquée pour diminuer la pression des produits). On sent enfin une prise en compte des réalités agricoles qui devra toutefois se traduire dans les faits.

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