« Nous demandons le respect de la loi »
À la veille du Sommet de l’élevage, les éleveurs du grand Massif central avertissent : les élus qui ont voté à la fois l’article 44 de la loi alimentation et le Ceta ne seront pas les bienvenus. Question de cohérence et de respect des éleveurs.
Participation massive, lundi en début de semaine, à Aubière, pour la réunion des éleveurs du berceau des races à viande. Venus de la Nièvre, de la Saône-et-Loire, de la Lozère, de la Corrèze, de l’Aveyron, du Cantal, du Puy-de-Dôme…les responsables professionnels réunis autour du coordinateur, Christian Bajard, éleveur en Saône-et ont fait le point sur les dossiers du moment. Et autant dire qu’il n’y a pas que la température particulièrement élevée pour un 16 septembre qui a échauffé les esprits. Face à un terrain, ébranlé pour la seconde année consécutive par une sécheresse sans précédent, et des politiques qui multiplie les incohérences, les éleveurs disent stop. « Trop c’est trop, le moral des éleveurs est au plus bas. Au-delà du contexte climatique et économique plus que tendu, la colère gronde dans les campagnes face à des pouvoirs publics qui exigent des éleveurs tout et son contraire », a résumé Christian Bajard. Depuis le vote positif des députés en faveur du Ceta au début de l’été, et à la veille de l’examen du texte par les sénateurs (courant octobre), les éleveurs ont multiplié les actions. Et c’est loin d’être terminé. Les éleveurs entendent bien mettre les politiques face à leur contradiction et exiger d’eux qu’ils appliquent les lois qu’ils ont votées.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1527, du 26 septembre 2019, en page 8.