Négociations commerciales : premier bilan d'étape « nuancé »
Comme l'an passé, les industriels de l'agroalimentaire et les distributeurs n'ont, pour l'instant, pas tiré le même bilan des négociations commerciales qui doivent s'achever à la fin du mois, le gouvernement n'a pas tranché ce débat.
Malgré les États généraux de l'alimentation et la loi Agriculture et alimentation adoptée en octobre, « rien n'a changé », dénonçaient les industriels de l'Ania, à quelques heures de la réunion du comité de suivi des négociations commerciales qui se tenait le 13 février à Bercy, en présence des ministres de l'Économie et de l'Agriculture. « Demandes de baisse de prix systématiques [...], pressions, chantage, menaces de sorties de rayons pour vos produits si vous n'acceptez pas les conditions imposées », liste l'organisation. Richard Girardot, son président, lors d'une audition au Sénat, rapporte des demandes de baisse des prix de 1,5 à 4 % de la part de la distribution auprès des PME. Les résultats issus de l'observatoire de l'Ania à partir du retour de 453 entreprises sont selon lui « sans appel » : « 96 % des entreprises sondées estiment que la situation avec leurs clients de la grande distribution n'est pas meilleure, voire s'est dégradée, par rapport à l'an passé ».
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1498, du 21 février 2019, en page 7.