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Ne pas oublier le contrôle des pulvérisateurs

Obligatoire depuis 2009, le contrôle des pulvérisateurs est valable cinq ans. L’heure est donc au deuxième passage.

Le contrôle des pulvérisateurs est obligatoire depuis 2009 et doit être renouvelé tous les cinq ans.
Le contrôle des pulvérisateurs est obligatoire depuis 2009 et doit être renouvelé tous les cinq ans.
© JC Gutner

Inscrit dans les politiques nationales et européennes de réduction des produits phytosanitaires, le contrôle périodique des pulvérisateurs est obligatoire. Les pulvérisateurs à rampe automoteurs, portés ou traînés et les pulvérisateurs pour arbres et arbustes de plus de cinq ans, depuis leur mise en circulation sont concernés. Cette certification est valable pendant cinq ans et, à échéance, doit être renouvelée par un nouveau contrôle du pulvérisateur.

Charles-Henri Layat de la fédération départementale des CUMA du Puy-de-Dôme rappelle les sanctions en vigueur en cas de non-conformité. « Les contrôles phytosanitaires se multiplient dans le département. Si le pulvérisateur n’est pas à jour, l’agriculteur risque une amende de 750€ et une retenue de 1 à 5% de ses aides PAC. Le coût du contrôle d’un pulvérisateur est compris entre 170 et 220€ HT suivant la largeur de la rampe. »

Check-up complet

Le contrôle du pulvérisateur permet de réaliser un véritable bilan de santé du matériel. L’état général de la machine et de l’ensemble des ses composants sont vérifiés. Des mesures de pression et de débit permettent d’évaluer le fonctionnement de l’appareil. Le contrôle a pour principal objectif de s’assurer du bon état de l’outil et qu’il permet une utilisation optimale.

Afin d’éviter toute contre visite, l’agriculteur doit inspecter sa machine et plus particulièrement les points suivants, régulièrement sujets à défauts : les buses, le manomètre, les commandes d’ouverture et de fermeture et les soudures sur la rampe. S’ils sont défectueux, la contre visite pourra être réalisée dans les quatre mois suivant la date du contrôle.

 

A ce jour, quelques entreprises sont agréées dans le département pour réaliser ces révisions. Afin de diminuer les coûts d’interventions, il est recommandé aux agriculteurs d’une même zone de se regrouper pour faire passer ensemble leur matériel au contrôle.

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