Mon beau sapin de Noël reste très français
Dans une année 2020 inédite en raison de la crise sanitaire, le sapin de Noël demeure le roi des forêts et des fêtes de fin d’année. En quelques semaines, près de six millions d’arbres sont coupés dans les exploitations françaises.
Crise sanitaire oblige, la vente des sapins de Noël a fait l’objet cette année d’un décret qui a été publié au Journal officiel (JO) le 19 novembre. En pleine période de confinement, celui-ci autorisait les fleuristes à écouler des arbres de Noël, du moment que la vente se faisait en extérieur, et les établissements qui ne pouvaient accueillir de public, à recourir au « click & collect ». Depuis le 28 novembre et la réouverture des commerces qui avaient été jugés « non essentiels », les ventes de sapins de Noël peuvent se dérouler « normalement ».
Au cœur des maisons, près de la cheminée ou du canapé, le sapin de Noël trône dans bien des foyers au moment des fêtes de fin d’année. Au match environnemental, le sapin de Noël naturel gagne sur tous les plans face au sapin artificiel : pas de produits d’origine pétrolière, peu de kilomètres parcourus, facile à recycler et un bilan carbone trois fois moindre. En France, quelque 5 000 hectares (ha) sont ainsi consacrés à sa culture, dans le Morvan qui arrive en tête, suivi de la Bretagne et de la région Rhône-Alpes, pour répondre à une demande stable. « Il y a environ 800 producteurs répartis sur toute la France, même si plus on descend dans le Sud, moins il y en a », explique Vincent Houis, animateur de l’Association française du sapin de Noël naturel (AFSNN).