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Mélanie Poussin bichonne ses petits veaux

Installée sur l’exploitation de son conjoint depuis un an, Mélanie Poussin a amélioré les résultats techniques de l’élevage laitier.

La transmission s’est déroulée en douceur entre Mélanie Poussin et sa belle-mère au Gaec de la
Pichonnière, à Domfront-en-Champagne. La jeune agricultrice de 23 ans déclenche le sevrage
des veaux en fonction de leur poids qu’elle mesure régulièrement.
La transmission s’est déroulée en douceur entre Mélanie Poussin et sa belle-mère au Gaec de la
Pichonnière, à Domfront-en-Champagne. La jeune agricultrice de 23 ans déclenche le sevrage
des veaux en fonction de leur poids qu’elle mesure régulièrement.
© Delphine Grosbois

Passionnée d’équitation, elle aurait bien aimé élever des chevaux. « Mais j’ai rapidement réalisé que ce n’était pas un milieu professionnel pour moi », confie Mélanie Poussin. Cela restera son hobby auquel elle peut s’adonner tous les dimanches. L’élevage, en revanche, a continué à attirer cette jeune femme de l’Essonne venue faire ses études au lycée agricole de Rouillon. Au cours de ses stages, en Bac Pro CGEA, puis en BTS Acse, elle découvre les productions avicole et laitière. « Et cela me donne envie de m’installer », raconte-t-elle. Un vœu qu’elle peut concrétiser, un an après l’obtention de son diplôme, en septembre 2015, sur l’exploitation de son conjoint, Julien Lepeltier, à Domfront-en-Champagne (72), suite à la cessation d’activité de sa bellemère.

Améliorer les performances techniques
Si la stabulation du troupeau laitier avait déjà été refaite à neuf lors de l’installation de Julien en 2010 et la salle de traite remplacée par un robot en 2012, pour des raisons de santé et de contraintes horaires, il restait à améliorer l’élevage des jeunes animaux. « Nous avons remis à plat tout le système, reconnaît Mélanie Poussin, l’ancien canardier a été reconverti en nurserie où j’élève aujourd’hui tous mes veaux, de 0 à 1 an ». La jeune agricultrice surveille de près leur alimentation et leur poids qu’elle mesure régulièrement. « En un an, nous avons déjà des résultats : moins de perte de veaux et de meilleurs gains de croissance », observe-t-elle satisfaite.

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1412, du 1er juin 2017, en page 7.

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