Marie Marvingt : « Savoir vouloir »
Après une vie émaillée d’exploits, la Cantalienne Marie Marvingt décède il y a 60 ans dans un relatif anonymat. Retour sur la vie de celle qui a été surnommée « la fiancée du danger ».
Ses faits d’armes ont fait d’elle « la fiancée du danger », « la reine de l’air ». Des surnoms que Marie Marvingt a hérités de ses exploits sportifs, dans de nombreuses disciplines : tir, alpinisme, natation, cyclisme… Mais aussi de son engagement militaire et médical, toujours animée par la devise « Savoir vouloir, c’est pouvoir ».
Dès son plus jeune âge, Marie Félicie Élisabeth Marvingt est initiée aux sports par son père, fonctionnaire des postes. Félix Constant mise tout sur sa fille et lui apprend à nager en même temps qu’à marcher. La Jordanne lui sert de bassin d’entraînement. Elle s’aguerrit en y nageant plusieurs kilomètres par jour. La famille Marvingt s’est en effet installée à Aurillac, où Marie est née le 20 février 1875. Ses parents ont quitté leur région d’origine, la Lorraine, au moment où celle-ci passe sous contrôle allemand. Son père est ainsi muté dans le Cantal avant de retourner à Metz en 1880 pour que son épouse se rapproche de son entourage. Elle y décédera alors que sa fille n’a que 14 ans. La famille Marvingt s’installe alors à Nancy. S’en est terminé des années au Pays vert mais Marie y reviendra, notamment au Lioran, où elle y disputera des compétitions de ski.