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Marché porteur : nouveaux producteurs bienvenus

Les fruits rouges ont la cote auprès des consommateurs. Porté par un marché dynamique, le GIE est prêt à accueillir de nouveaux producteurs dans ses rangs.

Eric Pauchon président du GIE a salué la solidarité inter-OPA (il a remercié la Chambre d’agriculture, la FDSEA et les JA) dont le GIE a bénéficié lors de l’épisode neigeux destructeur en mai 2018. Il a également salué l’aide financière de la Région pour la filière.
Eric Pauchon président du GIE a salué la solidarité inter-OPA (il a remercié la Chambre d’agriculture, la FDSEA et les JA) dont le GIE a bénéficié lors de l’épisode neigeux destructeur en mai 2018. Il a également salué l’aide financière de la Région pour la filière.
© GIE des Producteurs de Fruits rouges des Monts du

L’année 2018 a été marquée par la chute de neige des 13 et 14 mai qui s’est abattue sur le département occasionnant ainsi d’importants dégâts sur les cultures de fruits rouges, en particulier sur framboises et groseilles. Malgré cette intempérie, le GIE des producteurs de fruits rouges des Monts du Velay a dressé un bilan positif de la campagne 2018 lors de son assemblée générale le 23 avril dernier à St Georges Lagricol.  «Les rendements ont été globalement moyens mais les prix corrects. Et le chiffre d’affaires du GIE est en hausse de 16% par rapport à 2017» a souligné Christophe Roche, vice-président du GIE lors de la lecture du rapport d’activité.Ce dernier a passé en revue l’ensemble des fruits produits lors de cette campagne par les 45 adhérents du GIE (dont 35 se trouvent en Haute-Loire et 10 en Ardèche).En fraises (jardins suspendus et au sol), les rendements ont été dans l’ensemble corrects et le tonnage vendu atteint 670 tonnes contre 615 t en 2017 ; une progression qui s’explique par une augmentation des surfaces en jardins suspendus. Soulignons qu’en 2018, plus de 620 t de fraises ont été cultivées de cette manière. La fraise s’est vendue à des prix satisfaisants sur l’ensemble de la saison. La situation n’a pas été la même en framboise avec des rendements moyens voire plutôt faibles en raison de la neige printanière. Avec 180 t de framboises commercialisées, les volumes ont baissé de  20 tonnes. Les prix ont en revanche été légèrement supérieurs à 2017 et jugés “corrects” par le GIE. En groseilles rouges, la production a été similaire à 2017 avec 108 t de fruits contre 111. Une mauvaise climatologie de printemps et l’action de la drosophile ont empêché les producteurs d’atteindre les 125 t escomptées. Le marché de la groseille a été satisfaisant et «les niveaux de prix pratiqués ont permis  au final d’assurer une rémunération convenable aux producteurs» a souligné Christophe Roche.

Cap des 1 000 t dépassé !Le GIE a commercialisé un volume de mûres équivalents à 2017, quant aux autres petites productions (cassis, myrtilles, groseilles, maquereaux...), les quantités restent modestes mais sont en développement. Malgré une climatologie de printemps assez défavorable, la production de fruits rouges des Monts du Velay 2018 est plutôt satisfaisante, avec un volume produit qui a dépassé les 1 000 t, une qualité au rendez-vous et des prix très honorables. «La production vient de passer un cap important avec un volume produit au delà des 1 000 t de fruits en 2018 pour un chiffre d’affaires de plus de 7 millions d’euros. Cette courbe ascendante initiée il y a plus de 22 ans, se poursuit doucement mais sûrement» a souligné le président du GIE Eric Pauchon. Le marché des fruits rouges est dynamique, la demande est au rendez-vous et le GIE entend bien y répondre.  «Le GIE ne recherche pas de nouveaux clients mais plutôt de nouveaux producteurs. Aujourd’hui, le GIE a des possibilités commerciales. On peut trouver de nouveaux clients et notre client originel Fruits Rouges & Co est demandeur de plus de marchandises» a expliqué le directeur Denis Chirouze. Si les 1 100 t de fruits rouges vendus ont été presque atteints en 2018, le GIE vise à présent les 1 500 t à très moyen terme.

Priorité à la qualité gustativeLe GIE a pris le virage de la qualité gustative. «Notre priorité, c’est le gustatif» affirme le directeur avant de citer les variétés qui ont fait leur preuve comme la Cijosée en fraises, Tulameen et Meeker en framboises. Et d’ajouter : «En mûre, si l’on arrive à trouver une variété gustative, on pourrait doubler notre tonnage pour répondre à la demande».Dans la filière fruits rouges, tous les voyants sont au vert et les potentiels de développement ne manquent pas. C’est le cas de la myrtille. Selon le directeur commercial de Fruits Rouges & Co, Stéphane Decourcelle, «Ce petit fruit très prisé dans les pays anglo-saxons va connaître un boom énorme à l’avenir dans notre pays. Il y a un formidable potentiel de croissance sur la myrtille et les Monts du Velay ont une véritable carte à jouer». À bon entendeur... !L’autre potentiel de développement est celui de la production biologique. «La demande ne cesse de croître et l’offre nationale n’est pas  suffisante pour satisfaire le marché» signale Eric Pauchon. Un marché sur lequel le GIE compte bien se positionner. La production en agriculture biologique et la PBI (Protection Biologique Intégrée) ont d’ailleurs fait l’objet de trois interventions lors de cette assemblée générale.

En chiffresEn 2018, le GIE a vendu :- 670 tonnes de fraises (49 t de variétés de saison et 621 t de variétés remontantes)- 181 tonnes de framboises (179 t de variétés de saison et 2 t de variétés remontantes)- 120 tonnes de groseilles (rouges 108 t ; blanches 9t ; maquereaux 3t)- 53 tonnes de mûres- 23 tonnes de myrtilles- 10 tonnes de cassis- 15,5 tonnes d’abricots- 1,1 tonne de mirabelles- divers : pêche de vignes, rattes... : 7 tonnes.

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