Malgré une baisse d'activités, les marchés aux bestiaux sont performants et modernes
La fédération française des marchés de bétail vif a tenu son assemblée générale, jeudi et vendredi 30 et 31 mars dernier à Saugues.
La fédération française des marchés de bétail vif (FMBV) accuse en 2016 une baisse de 5,9 % des apports d'animaux sur ses marchés adhérents, soit 73 000 têtes de moins qu'en 2015. Cette baisse accentue celle de 2,3 % en 2015. On note néanmoins la mise en vente de 1 176 388 animaux, toutes espèces confondues, soit près de 25 000 par semaine, sur les 50 marchés adhérents à la fédération nationale.
Toutes les catégories d'animaux sont en baisse avec -9,4 % pour les broutards, -8,2 % pour les caprins et les équins, -7,5 % pour les gros bovins de boucherie, -7,4 % pour les ovins, -3,6 % pour les gros bovins maigres et -1,4 % en petits veaux.
Ce constat est cependant variable selon les marchés, leur localisation géographique et leur contexte local agricole. Ainsi 15 marchés sur 50 ont une évolution positive avec notamment +108,5 % pour le marché des Hérolles dans la Vienne ou encore +46,8 % pour Mézières-sur-Issoire en Haute-Vienne, +14,2 % à La Talaudière (42). Cinq marchés voient leur activité se maintenir (entre -1,5 et +1 %) et 21 marchés enregistrent une baisse dont 14 qui perdent plus de 10 % de leurs apports.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1404, du 6 avril 2017, en page 11.