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« Maintenir les aides couplées à leur niveau actuel, c’est assurer la survie du cheptel allaitant sur nos territoires »

Le couplage des aides est garant du maintien de l’activité d’élevage sur les territoires.
Le couplage des aides est garant du maintien de l’activité d’élevage sur les territoires.
© SC

Alors que les négociations pour la prochaine PAC s’accélèrent au niveau national, les éleveurs de races à viande du Grand Massif central lancent un appel aux élus de leurs départements.
Dans un communiqué de presse, le collectif du berceau des races à viande demande aux élus d’unir leurs voix pour porter, à leurs côtés, une demande forte de maintien, à son niveau actuel de l’enveloppe des aides couplées allouée à l’élevage. Des aides dont dépend, entièrement, la survie de leurs exploitations d’élevage et, à travers elles, de l’ensemble des services qu’elles rendent aux territoires.
« Les éleveurs du Grand Massif central mènent un combat prioritaire : obtenir, pour leurs produits, des prix couvrant leur coût de production. Malheureusement, ce combat est, aujourd’hui, très loin d’avoir été remporté : au contraire, les derniers chiffres des comptes nationaux de l’agriculture mettent en évidence un niveau historiquement bas du résultat courant annuel des exploitations spécialisées bovin viande. En 2019, ce résultat annuel s’élevait à 10 500 euros. Il devrait, encore, être en baisse sur l’année 2020 », explique Christian Bajard, éleveur en Saône-et-Loire et coordinateur du Berceau. Quand on sait que l’aide couplée à la vache allaitante représente 80 % de ce résultat de 10 500 euros, on comprend combien toute baisse du niveau de couplage pourrait être délétère pour l’élevage.
Face à ce constat aussi désolant qu’ancré dans la réalité de ce que vivent actuellement les éleveurs de races à viandes – et à la lourde menace qui pèse actuellement sur les aides couplées, dans la prochaine PAC –, « une véritable dynamique doit être impulsée, à l’échelle du territoire du Massif central et de l’ensemble des départements d’élevage, pour porter auprès du Gouvernement une demande collective de maintien, à leur niveau actuel, de ces aides (13 % + 2%) ».

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