L’UE et le Mercosur poursuivent leurs négociations tant bien que mal
Les négociations qui se tenaient du 21 février au 2 mars à Asuncion (Paraguay) n’ont pas permis d’arriver à un compromis.
La dernière série de négociations sur le volet commercial de l’accord d’association entre l’UE et le Mercosur, du 21 février au 2 mars à Asuncion, n’a pas permis de parvenir à un compromis du fait, surtout, de divergences persistantes sur les concessions réclamées par les Européens pour l’accès de leurs automobiles et produits laitiers au marché sud-américain ainsi que sur la protection des indications géographiques et les marchés publics. Les deux parties poursuivent leurs échanges, par vidéo-conférences notamment.
La question de la viande bovine est « résolue », moyennant quelques clarifications nécessaires sur « la viande congelée », a assuré le 2 mars le ministre paraguayen des affaires étrangères, Eladio Loizaga, qui assure la présidence tournante du Mercosur, dont les quatre pays membres (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) ont parfois du mal à présenter un front commun.
« Nous nous donnons deux semaines pour continuer et arriver, je l’espère, à un accord équilibré pour les deux parties », a également déclaré le chef de la diplomatie paraguayenne. La fenêtre de tir se réduit pour trouver un compromis avant le début, ce mois-ci, de la campagne pour l’élection présidentielle prévue le 7 octobre au Brésil et les élections générales fin avril au Paraguay. Et, si tel n’est pas le cas, les négociations pourraient être reportées à la fin de 2019, après les élections européennes et la nomination d’une nouvelle Commission européenne.
Suite de l'article à lire dans Réveil Lozère n°1451, du 15 mars 2018, en page 8.