L’orge de brasserie bio, une micro-filière en devenir
L’essor des micro-brasseries entraîne dans son sillon le retour de l’orge de brasserie. La chambre d’agriculture accompagne les agriculteurs dans les choix variétaux.
Les microbrasseries fleurissent en région AuRA : on compte près d’une centaine de brasseries et microbrasseries sur son territoire. Le Puy-de-Dôme possède près d’une trentaine de structures. Avec elles, les agriculteurs redécouvrent des savoir-faire oubliés, comme la culture de l’orge brassicole. Le malt, l’un des trois ingrédients principaux de la bière, résulte d’un processus particulier de germination des grains. Or, un malt digne de ce nom doit posséder suffisamment de protéines, mais sans excès, de l’amidon et des enzymes permettant après fermentation la production d’alcool. L’obtention de cet indissociable ingrédient repose sur des variétés d’orges brassicoles jusqu’ici très peu produites dans notre territoire. Le plan filière brassicole, lancé par la Région en juin 2021, permet, entre autres, aux chambres d’agriculture du Puy-de-Dôme, de la Drôme et de l’Isère de conduire des essais variétaux. La semaine dernière à Gignat en Limagne sud, la plateforme d’essai puydomoise a dévoilé un pré-bilan des 22 variétés en place.