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L’essence de la Lozère en bouteille

Spécialisée dans la production d’hydrolats et d’huiles essentielles bios et régionales, Essenciagua distille son savoir-faire à La Tieule depuis août 2016.

Couplée à l’eau de source lozérienne, la nouvelle chaudière d’Essenciagua permet un processus sans aucune chimie.
Couplée à l’eau de source lozérienne, la nouvelle chaudière d’Essenciagua permet un processus sans aucune chimie.
© Sabrina Khenfer

La Lozère, petite sœur rurale, belle et sauvage de la grande famille Occitanie, au croisement des grandes métropoles. En y installant Essenciagua, Laurent Gautun, son créateur, ne s’y est pas trompé : « Nous n’avons pas tous vocation à nous agglutiner à Toulouse ou Montpellier. Il peut y avoir ici des écosystèmes plus puissants, en plus d’une vraie qualité de vie. » Particulièrement lorsque l’on évolue dans l’univers très spécifique de l’aromathérapie. « Au-delà du fait que la Lozère apparaît sur les cartes comme un îlot vert, préservé de la pollution et des pesticides, sa situation de moyenne montagne offre une variété de biotopes adaptés pour les plantes médicinales. » Carotte sauvage, lavande, achillée millefeuille poussent en effet naturellement dans ses contrées. Autant de ressources exploitables, locales, dans un secteur d’activité où l’importation représente pourtant 90 % du marché. « Dans notre milieu, la mode est à l’exotisme, avec par exemple les huiles essentielles de Madagascar. Nous, nous prenons un contre-pied avec une dimension locale, bio et artisanale. » Trois piliers qui font l’essence même d’Essenciagua. Ici, une grande partie du travail s’effectue à la main ou au pied, et les alambics n’ont rien de grosses machines industrielles : « Notre travail est finalement très proche du domaine des vins et spiritueux. »

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1407, du 27 avril 2017, en page 16.

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