Les Rapatonadas en voyage, au milieu “Des monts et mers veillent”
Le diablotin Rapaton est de retour du 9 au 18 novembre dans le Cantal. Au programme de cette 38e édition : des conteurs confirmés qui nous feront voyager par delà les monts et les mers...
Rapatou aime voyager. À travers le conte bien sûr. Cette année, il a migré très au Sud, vers l’Océanie, culture invitée de ce 38e festival du conte. Céline Ripoll proposera un spectacle haut en couleurs sur les Maori, auprès notamment des scolaires et initiera aux origines du haka... les jeunes licenciés de l’école de rugby de Saint-Cernin ! Une initiative inédite et exotique de la part de l’IEO, qui a souhaité mettre en scène le Rapatou de l’affiche sur la plage, au bord de la mer, et sur un “petit volcan, qui rappelle notre Haute-Auvergne”, souligne Christine Rouchet-Tible, co-présidente de l’Institut d’études occitanes, qui organise l’événement. Un “pont” entre Océanie et Cantal, mais pas que...
Pour petits et grands
Car après le Pacifique, le diablotin mettra le cap sur la Belgique avec Valérie Bienfaisant, qui a adapté des nouvelles du “maître” Henri Gougaud, qu’elle dévoilera notamment à l’occasion de la soirée d’ouverture le vendredi 9 novembre à Hélitas (Aurillac). Puis direction l’Afrique, avec le voyage initiatique de la Cantalienne d’adoption, Cécile Demaison, conteuse “révélation” de cette programmation. “C’est aussi important de valoriser ce qui se passe sur notre territoire”, poursuit la co-présidente. Dans cette lignée, et après plusieurs résidences dans le département, Séverine Sarrias et Arnaud Cance proposeront un spectacle intimiste, “Poma !” destiné aux tout-petits (0-3 ans et 3-5 ans). Les plus grands apprécieront eux la plongée dans le fantastique proposée par Daniel L’Homond, déjà venu il y a une dizaine d’années de son Périgord chéri. Représentant la nouvelle génération du conte, Nicolas Bonneau, accueilli en collaboration avec le théâtre d’Aurillac, portera lui un regard sur “68” “ludique et humain, politique, polémique et porteur d’espoir”. Et parce que les Rapatonadas ne seraient pas les Rapatonadas sans occitan, Marie Coumes, une des chanteuses de La Mal coiffée, fera se rencontrer des personnages dans un village en Languedoc. Florent Mercadier racontera lui “L’Occitanie pour les nuls” dans un spectacle bilingue. Le jeune conteur aura ensuite la responsabilité de clôturer le festival avec Didier Huguet, le dimanche 18 novembre. Une “commande” passée par les organisateurs, qui ont souhaité revenir à un spectacle tout en occitan, afin notamment de “saluer le travail des bénévoles, précise Patric Alet, co-président de l’IEO. C’est le dernier jour, les bénévoles pourront souffler et en plus, on sera à la maison ! C’est aussi l’occasion d’entendre du languedocien avec Florent Mercadier, et du parler auvergnat avec Didier Huguet.” Et en connaissant le dynamisme et la passion de ces deux conteurs, la soirée promet “monts et merveilles”...