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Les premières doses de vaccins arrivent

En dessinant des cercles concentriques autour de l’élevage 0. Quatre zones ont été définies : zone interdite, zone de protection, zone de surveillance, zone indemne. Depuis le 25 septembre, la Lozère est entièrement en zone réglementée (protection et surveillance).

© Réveil Lozère

En ce moment, Stéphane Le Foll et son équipe s’attache à préserver les accords existant avec les pays importateurs d’animaux vifs et à limiter au maximum les pertes économiques liées aux difficultés d’exporter. Des tests PCR sont en cours sur les animaux destinés à l’export, permettant de déterminer s’ils sont positifs ou négatifs à la maladie. Cela représente 42 cheptels sur le département. Ils sont tirés au sort et ne sont pas choisis en fonction de leur proximité avec telle ou telle zone. Le 24 septembre, une note du ministère indiquait que « ces prélèvements doivent être réalisés dans les meilleurs délais et au plus tard dans les 15 jours ». Le même jour, le ministère de l’Agriculture procédait à la mise à jour du zonage. C’est dans sa partie sud-est que la zone réglementée s’étend le plus. Après l’Allier, la Creuse, le Puy-de -Dôme et l’Indre, ce sont la Loire et la Haute-Loire qui basculent intégralement en zone de protection. Une partie de l’Ardèche, de l’Isère, de la Drôme et quelques communes au nord du Gard font partie de la zone de surveillance. Quant à la Lozère, elle est entièrement en zone réglementée : 99 communes sont classées en zone de protection et 86 en zone de surveillance. En considérant le nombre de foyers confirmés dans le Puy-de-Dôme. Le GDS France recommandait la tenue du Sommet de l’élevage sans ruminants. Le 28 septembre, « les mouvements et rassemblements des animaux sont aujourd’hui autorisés au sein de la zone interdite », alors que ces derniers devaient jusqu’à présent rester confinés dans leurs exploitations dans un rayon de 20 kilomètres, a fait savoir la préfecture du Puy-de-Dôme. En conséquence, le Sommet de l’élevage, qui aura lieu du 7 au 9 octobre à Cournon-d’Auvergne, pourra se tenir en présence de ruminants. « Cela n’aura pas d’incidence sur la tenue de l’événement. Cela va nous permettre d’élargir notre zone de recrutement dans cette même zone », a indiqué à l’AFP un porte-parole de la manifestation, qui table sur 50 à 60 % d’animaux présents. La vaccination des animaux destinés à l’exportation étant obligatoire, l’État met à disposition des vétérinaires 2,2 millions de doses, ce qui « couvre tout à fait les besoins nécessaires jusqu’à la fin de l’année pour assurer les exportations d’animaux vers les pays européens et les pays tiers », considère le ministre, qui s’appuie sur les données fournies par Interbev. Aujourd’hui, indique-t-on du côté du GDS de la Lozère, la priorité est de vacciner les animaux qui partent. Les broutards mâles et femelles sont en tête de liste. Une campagne de vaccination des bovins destinés à l’export est sur le point de s’engager. « Dans cette optique, chaque département se verra attribuer un nombre de doses correspondant à sa référence historique sur la campagne d’échanges de l’an dernier », précise le ministère. Autrement dit, la répartition des doses destinées à la vaccination des broutards entre les départements est faite au prorata du nombre d’exportations de bovins âgés de six à seize mois enregistrées entre le 1er octobre 2014 et le 31 mars 2015. Le département de la Lozère s’est vu attribué un nombre de doses suffisant pour vacciner les bovins devant être exportés. La DDCSPP assure la commande de vaccins. L’État finance les doses de vaccin ainsi que l’acte de vaccination (visite et injections) qui sera réalisé par le vétérinaire sanitaire de l’exploitation. Le vétérinaire sanitaire doit recevoir (si n’est déjà fait) pour tous les élevages pour lesquels il est habilité une liste des bovins éligibles afin de déterminer avec l’éleveur les animaux à vacciner. Outre la protection des troupeaux infectés, la priorité de vaccination est donc donnée aux animaux destinés aux échanges et aux exportations ainsi qu’aux animaux reproducteurs des programmes de sélection génétique des races (bovins, ovins, caprins). La filière ovine, moins concernée par l’exportation mais plus sensible à la maladie (18 % de mortalité) est encore « convalescente », selon la FNO, à la suite de la dernière épizootie. Comme lors de la précédente crise de FCO, la France essaie de réduire le délai entre la vaccination et l’export de soixante jours à dix jours. Il sera cependant nécessaire d’indemniser les éleveurs, pour plusieurs raisons : pertes économiques liées au décès d’animaux, coût d’immobilisation des animaux sur les exploitations, dépréciation des animaux, etc.

La suite dans le Réveil Lozère, page 3, édition du 1er octobre 2015.

Ajout du 30 septembre

Concernant la campagne de vaccination, le ministère indique "Dans la mesure où les protocoles vaccinaux pour les bovins prévoient deux injections à 21 jours d’intervalle et que le délai minimum après vaccination pour les échanges est de 10 jours, les éleveurs et les vétérinaires doivent donner la priorité à la vaccination des animaux qui seront en âge d’être expédiés à l’étranger un mois plus tard. Les opérateurs commerciaux sont aussi invités à participer à ce choix. Pour les animaux déjà prêts, il faudra privilégier une destination locale ou pour laquelle la désinsectisation et un test PCR négatif sont suffisants dans le cadre d’un accord avec un autre pays."

Mouvements
• Pour les différents mouvements entre les zones, vous devez pouvoir présenter des attestations de désinsectisation. Vous pouvez télécharger ces documents sur le site du Réveil Lozère. Le GDS a mis en place une veille téléphonique. Vous pouvez contacter le 06 78 91 05 67.
• Pour connaître le statut de votre commune par rapport au zonage consultez la plateforme d’épidémiosurveillance animale : http://nq.st/zonage.
• Pour toutes informations relatives aux conditions de mouvements de ruminants : DDCSPP (service santé et protection animales), au 04 30 11 10 33, ddcspp-spae@lozere.gouv.fr.

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