Les Pépites, les pommes de terre des gens d’ici
Les Pépites de l’Aubrac continuent de développer leurs produits et de les faire connaître, tranquillement.
Les Pépites de l’Aubrac continuent de développer leurs produits et de les faire connaître, tranquillement.
« On veut développer encore plus la vente aux particuliers, on a vraiment de la demande, les gens d’ici aiment nos pommes de terre. Nous allons développer la vente directe à la ferme, les commandes groupées… » explique Olivier Laporte quand on lui demande comment vont ses patates. L’éleveur de vaches Aubrac et président du collectif des Pépites de l’Aubrac est sur tous les fronts. Récoltes des précieuses pépites, organisation de la récolte au champ, cette journée de fête où chacun peut venir faire ses stocks de patates pour 1 € le kilo, et… sortie d’un podcast réalisé avec la fédération des parcs naturels régionaux de France car ces Pépites ont reçu l’an passé la marque « Valeurs parcs naturels ».
« Vu qu’on n’irrigue pas nos pommes de terre, la nature a très bien fait son travail cet été », raconte l’éleveur, rieur. « La qualité est là, la quantité aussi et elles ont un bon format ». « Et nos chips sont délicieuses… », ajoute-t-il enjoué. Après une rupture de stock en début de saison estivale, la transformation et la vente des chips de l’Aubrac étaient impatiemment attendues.
Un podcast à la rencontre des valeurs de l’Aubrac
« La podcasteuse Delphine Berlioux est venue en mars dernier » raconte Ludovic Cayrel, éleveur également membre du collectif. « Elle m’a accompagné deux jours dans mon travail, à l’étable, à l’atelier de tri des pommes de terre… Et puis nous avons réalisé ensemble un aligot, avec uniquement des produits d’ici : nos Pépites et la tome fraîche d’Ugo Diaz, artisan fromager à Saint-Urcize, le tout au gîte du Prat-de-Madame à Prinsuéjols, chez Marie-Philippe de Beauregard, elle aussi bénéficiaire de la marque Valeurs parcs ». « J’ai beaucoup aimé écouter le rendu de cette expérience un peu nouvelle pour nous » poursuit Olivier Laporte. « Ça met bien en avant le projet collectif que l’on porte, la volonté de faire des produits de qualité autres, en plus de la viande d’Aubrac. Moi j’ai aimé les propos de Ludovic quand il décrit la volonté de tout faire localement : la culture, le tri, la vente directe au consommateur. Le parc de l’Aubrac, à l’origine de cette réalisation, nous a invités à témoigner tous les trois, un éleveur, un fromager et un hébergeur habitué à recevoir des touristes et à leur parler de l’Aubrac. Ça montre bien les atouts qu’il y a à travailler ensemble ». « C’était amusant » termine Marie-Philippe de Beauregard. « L’aligot rassemble, il est symbole de convivialité mais aussi, je le pense, d’œuvre commune ». Le podcast est à écouter sur le site du parc, rubrique actualités.