Les Mardis du CNCS

Durant huit semaines, du 7 juillet au 25 août, de 18h30 à minuit, la place d'honneur du Centre National du Costume de Scène va briller de mille feux. « Les Mardis du CNCS » s'élancent pour une deuxième saison.

Couturiers de la danse - De Chanel à Versace

C'est un véritable hommage à la danse qu'offre le CNCS à travers l'exposition « couturiers de la danse - De Chanel à Versace ». Une collection de 130 costumes réunis dans une scénographie spectaculaire mettant en valeur les créations uniques de ces grands créateurs.
Un panel de ce qui s'est fait de mieux dans le monde de la mode au siècle dernier, mis en lumière par le scénographe Marco Mencacci, sous la direction de Philippe Noisette.
Les visiteurs sont plongés, dès l'entrée, dans l'univers de la finesse et de la légèreté des tutus avec les costumes créés par Hervé Léger pour « Rythme de Valse » chorégraphié par Roland Petit à l'Opéra de Paris.
« Formes », c'est le thème du second espace, à l'étage, consacré au travail des couturiers. Des tuniques flottantes animant la danse d'Isadora Duncan évoquant la Grèce antique aux collants moulants, provoquants, de
l'« Après-midi d'un faune » de Nijinski, ce sont de singulières silhouettes qui s'animent dans les vitrines.
Les dessous de la danse s'expriment dans les salles qui suivent, autour du thème
« Seconde peau ». Trompe l'oeil, transparence, collants précieux, justaucorps, le costume se transforme en une véritable seconde peau en soulignant les courbes et les lignes des corps. Christian Lacroix, Adeline André ou encore Givenchy, Balmain, les plus grands s'expriment dans cet espace.
Les marinières, corsets, tutus issus des collections de l'Opéra de Paris et des Ballets de Monte-Carlo s'installent dans la troisième scène de l'exposition. Karl Lagerfeld, Sylvie Skinazi, Jean-Paul Gaultier et bien d'autres rendent hommage à l'histoire du costume et de la danse.
Un quatrième espace consacré à la matière même dont se compose l'ensemble de ces costumes complète naturellement l'exposition. Les créateurs exposent leurs recherches, leurs innovations du choix des tissus à la coupe. Coco Chanel, Hussein Chalayan, Iris van Herpen y dévoilent quelque uns de leurs secrets de conception.
C'est enfin par un véritable coup de théâtre que se termine l'exposition avec le duo étonnant formé par Maurice Béjart et Gianni Versace lors d'une dizaine de ballets. Les plus grands rôles « Pyramide - El Nour », « Souvenirs de Leningrad » mais aussi la fameuse robe de Versace pour Sylvie Guillem lors du ballet « Sissi l'impératrice anarchiste » y sont exposés et mis en scène.
Une exposition prolongée jusqu'au 1er novembre 2020.

Des pique-nique chaque mardi

Chaque mardi des mois de juillet et d'août, de 18h30 à minuit, les jardins du CNCS seront investis par les équipes d'Auvergne Prestige qui vous proposeront d'emporter ou de déguster un panier garni composé de frites, d'une salade et d'un burger dont les producteurs sont tous issus du Bourbonnais. Le choix des circuits courts et de la production locale a été fait par Julien Vincent, gérant d'Auvergne Prestige, le restaurant-boutique moulinois situé rue Datas : « Les frites sont fournies par Nicolas Vanstraceele, agriculteur à Créchy. La viande, de l'élevage de Matthieu Herbert, à Lusigny et le pain est fabriqué à partir de la farine de la minoterie Bernatot, à Bressolles.
D'une capacité de 1000 personnes, le public pourra s'installer sur les pelouses, s'asseoir confortablement autour d'une table ou dans l'un des transats tout en écoutant la musique des Dj et autres artistes conviés pour l'occasion afin d'animer la soirée.
L'an dernier, se ne sont pas moins de 6000 personnes qui avaient fait le déplacement.

« Moulins entre en scène »

A la tombée de la nuit, après les pique-niques, et dès le 14 juillet, c'est une promenade nocturne spectaculaire qui vous est proposée. Le bâtiment principal du CNCS se parera de ses plus beaux habits de lumière avec la nouvelle projection sur la façade.
Cette année, en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19, chaque visiteur devra respecter les mesures de distanciations sociales.

Sébastien Joly
l'Allier Agricole

Matthieu Herbert,
éleveur charolais à Lusigny

Située en plein coeur de la Sologne bourbonnaise, la ferme des Montillards s'étend sur 148 hectares. Matthieu Herbert s'y est installé depuis 2011 et s'est spécialisé dans l'élevage charolais. Il pratique aujourd'hui soixante-dix vêlages chaque année. Si la majeure partie de la SAU est en prairie, un tiers de la surface est dévolu à la culture de céréales.
Depuis cinq ans, Matthieu s'est lancé dans la vente directe : « J'ai voulu me lancer dans les circuits courts, qui, sont, à mon sens, porteurs d'avenir. Une démarche permettant de transmettre à ma clientèle l'amour de mon métier mais aussi montrer que les agriculteurs produisent de bonnes choses sur notre territoire ». Matthieu a fidélisé une clientèle d'environ 250 personnes, principalement issue de l'agglomération moulinoise.
Matthieu a, de suite, adhéré à la démarche du CNCS et d'Auvergne Prestige. Il nous explique ce qui l'a motivé : « La rencontre s'est faite un peu par hasard, avec Julien Vincent, le dirigeant d'Auvergne Prestige et j'ai répondu présent ! Quand on est producteur et qu'on se lance dans les circuits courts, il n'est pas évident d'avoir des opportunités comme celle-ci pour se faire connaître ». Matthieu s'engage alors à fournir la viande des burgers lors des Picnics du CNCS, chaque mardi de l'été. Une viande issue d'animaux 100% charolais, nés et élevés sur l'exploitation. Des bovins abattus à Paray-le-Monial et transformés au sein de la boucherie « Aux Bonnes Saveurs » à Chevagnes.