Les groupements pastoraux se retrouvent sur le mont Lozère pour leur neuvième édition
Jeudi 29 juillet, la fédération Gard Lozère s'est rassemblée sur l'estive du groupement de Finiels, au Mont-Lozère, pour discuter liens avec les agents du parc national des Cévennes (PNC), équilibre forestier et tourisme.
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Lors des débats organisés par la fédération des groupements pastoraux étaient invités à venir débattre des agents du PNC accompagnés du directeur adjoint Rémy Chevènnement, des agents de l'ONF et Aurélie Genolher, élue de la région Occitanie, ainsi que les élus de l'association Copage, organisatrice de la journée.L'an dernier, les groupements pastoraux s'étaient retrouvés dans le Gard, cette année, ce sont les Lozériens qui ont organisé l'événement. « Ces discussions ont permis de faire avancer les dossiers, souligne Christine Gros la présidente de la fédération, mais ce sont de petits pas ». Pour cette dernière, les revendications des éleveurs ne sont pas assez écoutées par les organismes officiels (ONF, PNC, etc.) tandis que les contraintes sont de plus en plus lourdes, administrativement parlant. « Moralement, pour les bergers et les éleveurs, ça devient difficile, et si en plus, on ajoute les attaques de loup, c'est intenable », soupire Christine Gros.Ces moments de réunion où chacun peut exprimer son ressenti sont donc jugés essentiels par les acteurs de l'agropastoralisme en Cévennes, même si par moments, la discussion s'est tendue, notamment sur la question de l'embroussaillement.« Nous avons la chance d'avoir ces territoires, qui ont été façonnés au fil des siècles par l'agropastoralisme, et l'embroussaillement est l'une de nos inquiétudes », a pointé la présidente de la fédération des groupements pastoraux. Un sujet sur lequel tous sont d'accord : l'avancement de la forêt n'est pas une bonne nouvelle pour les éleveurs. « Le pastoralisme repose sur l'ouverture des milieux, et aujourd'hui, on se rend compte qu'il est difficile de maintenir ces milieux ouverts sans exploitation pastorale, a souligné Patrice Boulet, président du Copage. Il est important de préserver ces milieux pour la survie économique et sociale des territoires, le bon sens lors de l'établissement des règles doit primer ».