Les Gîtes de France contribuent aussi à l’économie touristique
Les Gîtes de France ont mené une enquête au plan nationa sur leur contribution, avérée, à l’économie touristique. Et le Cantal n’est pas en reste dans ce domaine.
Selon une enquête réalisée au plan national, les Gîtes de France sont un acteur prépondérant du développement économique et touristique du territoire. Et dans ce domaine, le Cantal n'est pas en reste. C'est ce que viennent de confirmer Michel Cabanes et Solange Escure, respectivement président et directrice de la structure cantalienne. "Dans une période où les élus ont tendance à revoir à la baisse les aides à l'investissement, cette étude prouve la contribution des Gîtes de France à l'économie touristique. C'est peut-être une erreur de revoir ces aides à la baisse. En tout cas, cette étude le montre". Président des Gîtes de France Cantal, Michel Cabanes n'en est pas moins conseiller général. Mais ce qui est valable pour le Département depuis le 1er janvier 2010, l'est également pour la Région depuis maintenant trois ans.
9,6 millions de retombées indirectes
Ainsi, l'étude réalisée en 2009 montre qu'il y a 44 030 propriétaires de Gîtes en France, 2 320 en Auvergne et 700 sur le Cantal. Ce qui donne en réalité 44 459 propriétaires de gîtes ruraux (2 400 en Auvergne et 890 dans le Cantal), mais aussi 10 406 maisons d'hôtes pour 29 460 chambres (430 maisons et 1 450 chambres en Auvergne ; 60 maisons et 210 chambres dans le Cantal). Le chiffre d'affaires national annuel (gîtes et chambres) est estimé à 513,8 millions d'euros. Il s'élève à 22,9 millions d'euros pour l'Auvergne et 6,2 millions d'euros pour le Cantal. "Cela génère donc des retombées indirectes pour les départements. Des retombées liées aux dépenses des touristes. Elles se montent à 9,6 millions pour le Cantal", insiste S. Escure. "Ce sont également des retombées induites par les investissements, poursuit M. Cabanes. Les travaux confiés aux entreprises et artisans du bâtiment se traduisent par la création ou le maintien d'emplois. Dans le Cantal, les aides publiques incitatives ont permis de réaliser cinq millions de travaux pendant de nombreuses années. En 2009, les investissements n'ont été que de 1,9 million". Et de poursuivre : "En période de crise, la solution de facilité est de réduire tous les budgets de 10 %. Ce n'est pas la bonne solution car on doit mesurer ce genre d'impact par rapport à l'activité concernée". Ainsi, la Région a fait passer son aide à l'investissement de 9 000 euros en 2007 à 3 600 aujourd'hui. Pour le Département, c'est 6 000 euros contre 7 650 auparavant. "La moitié du parc est à renouveler. À moyen terme, ce parc va donc être fortement touché", prédit le président.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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