Les États membres veulent se préparer à tous les scénarios
Dans le cadre du futur partenariat entre l’UE et le Royaume-Uni, les États membres de l’UE appellent, dans des conclusions adoptées le 25 juin, les institutions européennes et toutes les parties prenantes à intensifier leurs travaux afin de se préparer à toutes les éventualités, y compris celle de l’absence d’un accord.
Pour éviter un tel scénario, les deux parties se sont lancées depuis le 29 juin dans cinq semaines d’intenses tractations sur leur relation post-Brexit. Les négociateurs se retrouveront chaque semaine, alternativement à Londres et dans la capitale belge, jusqu’à fin juillet. Les pourparlers se font ainsi physiquement, par de courtes séances, entre équipes réduites, sur les sujets les plus problématiques tels que les conditions de concurrence équitables, l’accès aux eaux britanniques pour les pêcheurs européens ou encore la forme de l’accord.
« Nous tirerons le meilleur parti de nos discussions intensifiées au cours des semaines et des mois à venir », a promis dans un tweet publié le 29 juin, le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier. Par ailleurs, le Conseil de l’UE, tout en prenant note de la volonté des Britanniques de ne pas prolonger la période de transition au-delà du 31 décembre, rappelle aussi dans ses conclusions l’importance de respecter la déclaration politique qui établit les paramètres clés du partenariat envisagé entre l’UE et le Royaume-Uni, ainsi que la mise en oeuvre effective de l’accord de retrait notamment en ce qui concerne le protocole sur l’Irlande et l’Irlande du Nord.