Les élus rappellent le ministre au bon souvenir de la RN 122
Tout au long de la visite de Brice Hortefeux dans le sud Cantal, vendredi dernier, les élus locaux n’ont eu de cesse de réclamer au ministre des engagements sur la 122.
M. Hortefeux a promis les résultats de l’étude préalable à l’aménagement de la RN122 avant la fin de l’année, mais pas de calendrier de travaux.
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L'Union du Cantal
Chaque fois que l’occasion lui est offerte, le président du Conseil général, Vincent Descœur, réclame aux services de l’Etat un aménagement significatif de la RN122 sur l’ensemble de son itinéraire entre Massiac et Figeac, via Aurillac et Maurs. Un message notamment relayé par l’association interdépartementale Acte. Mais quand le ministre délégué aux Collectivités territoriales se déplace dans le Cantal, ce sont tous les élus qui lui rappellent l’importance de cet itinéraire pour l’économie et l’image du département. Vendredi 25 août, Brice Hortefeux s’est rendu à Maurs, Cayrols et Ytrac. Les maires respectifs de ces communes, comme les conseillers généraux des cantons traversés ont donc réaffirmé leur attachement à une “continuité territoriale”, tous en espérant “de vraies réponses”...
“Il faudrait être sourd”...
pris note de ces doléances partout où il est passé, le ministre a convenu qu’il “faudrait être sourd pour ne pas entendre le message”. Selon lui, le seul fait que cet axe reste dans le réseau national est “un signe fort”. Et il rappelle au passage que des départements bien plus peuplés ne comptent plus d’axe routier national. “En conservant la RN 122, l’Etat entend démontrer l’importance qu’il accorde à cette route”, assure-t-il. Et de donner pour preuves quelques exemples : l’investissement de 93 millions d’euros pour le tunnel du Lioran, l’Avant-projet sommaire d’itinéraire (Apsi) approuvé entre Massiac et Murat et celui prescrit entre le Lioran et Figeac. “L’étude pour identifier les travaux nécessaires est en cours et doit aboutir fin 2006”, promet-il.
Le contournement de Maurs retenu
Brice Hortefeux affirme que le contournement de Maurs et la rectification des virages des Aurières seront retenus. Pas d’allusion en revanche à des travaux dans le secteur de Sansac-de-Marmiesse, où les virages sont réputés dangereux, d’où l’intervention à Cayrols du député de la circonscription à ce sujet. Yves Coussain espère également les contournements de Vic, Polminhac, Yolet et Aurillac... Avant de repartir, le ministre Hortefeux s’est engagé à attirer l’attention de Dominique Perben, ministre des Transports, sur ce dossier, précisant que les investissements routiers sortis des contrats de Plan Etat/Région se concentrent effectivement sur des projets d’itinéraires. La liaison entre l’A75 et le Lot est à ce titre un brillant exemple.
“Il faudrait être sourd”...
pris note de ces doléances partout où il est passé, le ministre a convenu qu’il “faudrait être sourd pour ne pas entendre le message”. Selon lui, le seul fait que cet axe reste dans le réseau national est “un signe fort”. Et il rappelle au passage que des départements bien plus peuplés ne comptent plus d’axe routier national. “En conservant la RN 122, l’Etat entend démontrer l’importance qu’il accorde à cette route”, assure-t-il. Et de donner pour preuves quelques exemples : l’investissement de 93 millions d’euros pour le tunnel du Lioran, l’Avant-projet sommaire d’itinéraire (Apsi) approuvé entre Massiac et Murat et celui prescrit entre le Lioran et Figeac. “L’étude pour identifier les travaux nécessaires est en cours et doit aboutir fin 2006”, promet-il.
Le contournement de Maurs retenu
Brice Hortefeux affirme que le contournement de Maurs et la rectification des virages des Aurières seront retenus. Pas d’allusion en revanche à des travaux dans le secteur de Sansac-de-Marmiesse, où les virages sont réputés dangereux, d’où l’intervention à Cayrols du député de la circonscription à ce sujet. Yves Coussain espère également les contournements de Vic, Polminhac, Yolet et Aurillac... Avant de repartir, le ministre Hortefeux s’est engagé à attirer l’attention de Dominique Perben, ministre des Transports, sur ce dossier, précisant que les investissements routiers sortis des contrats de Plan Etat/Région se concentrent effectivement sur des projets d’itinéraires. La liaison entre l’A75 et le Lot est à ce titre un brillant exemple.