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Les éleveurs acteurs de la biodiversité à travers leurs pratiques
La perception de l’élevage et de l’environnement a changé. Il est désormais admis que les systèmes d’élevage herbagers rendent une multitude de services au territoire, à la nature, à l’homme.
Les systèmes d’élevage herbagers se trouvent au coeur des travaux de recherches conduits par le centre INRA de Clermont-Theix. Ils sont en réflexion dans les débats nationaux et la manière de raisonner ces systèmes herbagers est en train d’évoluer. Autant de raisons qui ont poussé l’INRA à proposer un colloque sur cette thématique dans le cadre du Sommet de l’élevage, le 4 octobre dernier.
Les intervenants du colloque ont chacun à leur tour fait état des recherches sur le sujet.
Réduire les externalités négatives
Selon Michel Duru, de l’INRA Toulouse-Midi-Pyrénées, les systèmes herbagers fournissent des produits alimentaires (lait, viande) mais aussi des services. Pour lui, l’enjeu est de réduire les externalités négatives (consommation d’intrants industriels et émissions de gaz à effet de serre) sans réduire les services fournies. Pour répondre à cet enjeu, le chercheur propose plusieurs pistes : le choix des légumineuses qui confère de la flexibilité dans l’utilisation des parcelles, la diversité prairiale dans les exploitations (en adaptant les prairies à l’usage-fauche, pâture), la diversité cultivée (via le semis de céréales dans les prairies) et la diversité associée dans les systèmes sans travail du sol.
«Les systèmes herbagers sont des atouts. Des innovations techniques sont nécessaires et doivent s’envisager à l’échelle de la ferme et du territoire» a conclu Michel Duru.
Véronique Gruber
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Voir la suite :
"Nouvelle vision" et "l’élevage acteur du développement durable des territoires" dans la Haute-Loire Paysanne du vendredi 18 octobre 2013.