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Point cultures
Les cultures veulent un rendez-vous avec le soleil

Dans les différentes localités du Puy-de-Dôme, les grandes cultures ne sont pas toutes au même stade. Certaines ont commencé à être moissonnées tandis que d’autres attendent le soleil pour mûrir encore un peu.

Le retard des moissons affecte la qualité des céréales, comme sur ces épis de blé en Limagne Sud.
Le retard des moissons affecte la qualité des céréales, comme sur ces épis de blé en Limagne Sud.
© Mélodie Brut

Les cultures attendent sagement, les pieds dans l’eau, que le soleil vienne les réchauffer. Après que la pluie ait disparu pendant plusieurs mois, elle semble aujourd’hui ne plus vouloir s’arrêter. Les aléas de cette météo ne font qu’augmenter les disparités de maturité et de rendement. On rencontre ainsi dans les différentes régions agricoles du Puy-de-Dôme de grands écarts.

 

Des céréales en attente

Il y a 10 à 15 jours, les moissons débutaient dans les Limagnes. Elles annonçaient alors de belles promesses en perspective. En effet, les rendements en blé avaient une moyenne de 50 à 85 quintaux/ha. Quant à l’orge, elle frôlait les 45 quintaux/ha de moyenne à Nonette. Une récolte qui commençait bien mais le temps en a décidé autrement.

Le 13 juillet, un orage s’abat sur l’ensemble du département. Son intensité diffère selon les zones géographiques. En revanche, depuis cette intempérie, il pleut ! L’eau ne cesse de dégringoler du ciel. Les premiers jours voire la première semaine, elle ravit. Malheureusement, elle emporte dans sa chute les températures. Après deux semaines de ce temps digne d’une Toussaint, les cultures commencent à souffrir.

Dans les Limagnes, les moissons sont bien avancées. Les céréales précoces, telle que l’orge, sont récoltées. Cependant, le blé est prêt à être moissonné. Au Nord, ce travail avait commencé mais la pluie avait stoppé les machines. Au Sud, cette culture manque un peu de maturité. Elle réclame un à deux jours de soleil mais c’est l’eau qu’elle reçoit. En Limagne, l’ensemble des cultures de blé attend donc le retour du brillant Hélios pour être récolté.

En Livradois, les céréales sont encore sur pieds. L’orge est prête à être moissonnée alors que le blé et le triticale manquent de maturité. Là encore, l’humidité freine les travaux de battage. Ces délais à rallonge ne sont pas faits pour satisfaire les professionnels de l’agriculture.

 

Qualité céréalière en perdition

En Livradois, les cultures ont souffert du manque d’eau au printemps. Leur croissance et le nombre de talles en sont affectés. La pluie, des deux dernières semaines, représentent donc une aubai-ne pour les mauvaises herbes. Malgré les températures basses, ces dernières gagnent du terrain. Elles envahissent les parcelles et dépassent les céréales. Dans les Limagnes, le blé noircit signe de perte de qualité. Ce triste épisode n’affecte pas seulement les céréales. Les cultures de printemps, elles aussi, souffrent des températures, plus que fraîches pour la saison.

 

Ambiance froide

La quantité de pluie n’est pas la même dans tout le Puy-de-Dôme. Cependant, les températures sont similaires. Frigorifiques pour la saison, elles ne valorisent en rien les atouts de l’eau. En dix jours, elles se sont étoffées mais les températures coupent tout élan. Le constat est alors le même sur tout le département. La fécondation des maïs semence et de consommation est lente. Le potentiel des tournesols est en hausse mais reste au ralenti. Les cultures dérobées et les prairies ont des difficultés à croître.

Ce constat n’est pas définitif puis-que deux jours après la rédaction de cet article, le climat a changé. Cette ambiance froide et humide s’est estompée. Samedi et dimanche derniers, le soleil est enfin revenu. Il en va de même pour ce début de semaine. Les moissons ont donc repris, atténuant quelque peu les inquiétudes.

 

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