MONT LAIT
«Les consommateurs ont accueilli notre produit avec enthousiasme»
A l’occasion de la journée mondiale du lait, le 1er juin, l’usine SLVA de Theix a ouvert ses portes au public en partenariat avec les producteurs de la marque Mont Lait.
Nombreux sont les consommateurs à avoir oublié les multiples bienfaits du lait. Ils sont encore plus nombreux à ignorer le fonctionnement de la filière laitière. Le 1er juin dernier, l’usine de la Société Laitière des Volcans d’Auvergne (SLVA) à Theix, a ouvert ses portes pour informer le public. En partenariat avec l’Association des producteurs de lait de montagne, les visiteurs ont découvert le parcours de cet «or blanc » depuis le pis de la vache jusqu’à la brique en carton. La marque Mont Lait, créée par l’association de producteurs, est en vente depuis un an. Dominique Barrau, président de l’Association des producteurs de lait de montagne revient sur la première année de commercialisation de la marque.
Récemment vous avez changé le packaging de la brique Mont Lait, pour quelles raisons ?
Notre packaging n’a pas changé, il a simplement évolué. Nous avions régulièrement des remarques de la part des consommateurs, des directeurs et chefs de rayons des points de vente, sur les couleurs trop froides de notre produit et les difficultés à le distinguer en rayon. Nous avons tenu compte de ces suggestions et avons décidé de conserver notre charte graphique mais d’ajouter du bleu sur l’ensemble de la brique. Nous avons également rajouté la carte des départements où est collecté le lait ainsi que le nom Massif central. Là aussi cette décision répond à la demande des consommateurs qui avaient des difficultés à nous identifier.
Ces petites erreurs de packaging ont-elles eu un impact sur les ventes ?
Non aucun, puisqu’aujourd’hui, nous livrons plus de 80 magasins sur le Massif central et même jusqu’à Toulouse alors qu’au 1er janvier nous en comptions seulement 35. Les ventes de notre produit ont progressé dans l’ensemble des magasins, toutes enseignes confondues. Sur les cent premiers jours de l’année 2014, nous avons vendu autant de lait qu’en sept mois l’année passée. Le produit et la démarche plaisent aux consommateurs. L’implication des producteurs est particulièrement appréciée. Nos relations avec le public, à l’occasion des différentes animations que nous organisons, ont toujours été bonnes au point que certains producteurs demandent à retourner sur le terrain ! Il en va de même avec les directeurs de magasins qui ont bien compris notre démarche et jouent le jeu.
Lors du lancement de la marque, vous aviez pour projet de la décliner sous différents produits. Où en êtes-vous ?
Pour l’instant, nous portons nos efforts sur les ventes de lait de consommation. Quand on se lance dans ce genre d’aventure, on recherche d’abord à réussir, et après, à se diversifier. Il y a un an, nous ne savions pas si notre produit plairait aux consommateurs et aux magasins. Aujourd’hui, nous avons plus de certitudes. La diversification des produits n’est donc pas à l’ordre du jour mais nous ne perdons pas de vue ce projet. D’ailleurs, lorsque nous l’évoquons, notre choix se dirige plutôt vers le développement d’un fromage.