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Sommet de l'Elevage
Les cinq travaux de Marc Fesneau au Sommet de l'Elevage

Les responsables professionnels régionaux et nationaux FNSEA-JA échangeront, mardi 3 octobre au Sommet de l'Elevage (3 au 6 octobre à Clermont-Ferrand) avec leur ministre de l’Agriculture. Objectif : obtenir des engagements clairs et cohérents à l’égard de l’élevage.

© Pamac

● Sanctuariser la loi Ega

Première des revendications portées par le réseau FRSEA-JA Auvergne-Rhône-Alpes et plus globalement par l’ensemble de la profession du Massif central : la préservation de la loi Ega. « Ce n’est pas le moment de reculer sur l’élément fondamental de la loi : la prise en compte de nos coûts de production. Aucun secteur économique ne vend à perte, pourquoi le secteur agricole devrait être exempt de ce principe économique fondamental ? Depuis quelques mois, le Gouvernement, en particulier son ministre de l’Economie en autorisant des négociations commerciales anticipées n’a qu’un seul but : baisser le prix de l’alimentation. Mais au bout du bout, nous savons pertinemment que ce sont les producteurs qui vont trinquer, et que l’impact auprès des consommateurs sera très limité », résume Michel Joux, président de la FRSEA Aura. « Les agriculteurs en particulier les jeunes ont besoin de visibilité pour croire en ce métier et relever le défi des générations en agriculture », ajoute Jocelyn Dubost, président des JA Auvergne-Rhône-Alpes.

● « L’élevage bovin n’est pas industriel »

Autre dossier particulièrement brûlant sur lequel le ministre est attendu : la position française à Bruxelles sur la directive IED (émissions industrielles). « Sur ce dossier stratégique, grâce au travail de nos organisations professionnelles, le Parlement européen a voté pour le statuquo. Mais l’affaire n’est pas finie… Il faut que le ministre de l’Agriculture soit écouté au sein du Gouvernement afin que les bovins soient définitivement exclus de cette directive », souligne David Chauve, secrétaire général de la FRSEA Aura.

● Fiabiliser le dispositif de gestion des risques

Dans le cadre du nouveau système de gestion des risques mis en place depuis le 1er janvier dernier, les agriculteurs sont nombreux à avoir assurer leur prairie. « A date, des anomalies du satellite ont comme l’an dernier été constatées. Ce défaut de fiabilité doit impérativement être corrigé par la mise en place de fermes de références sur tout le territoire. Une méthode herbomètre robuste qui fiabilisera le système », poursuit David Chauve.

● Prédation : donner des moyens de défense aux éleveurs

Suite aux conclusions décevantes du groupe national loup du 18 septembre, là-encore les responsables professionnels attendent plus de volontarisme de la part des pouvoirs publics. « Les éleveurs veulent pouvoir se défendre dès la première attaque. La simplification des tirs est une urgence absolue », explique Michel Joux.

● Durabilité de l’élevage

Enfin, alors que le Sommet de l’Elevage se positionne comme le mondial de l’élevage durable, pour les élus, la durabilité des systèmes d’élevage doit s’accompagner de politiques publiques cohérentes. Autrement dit « on ne peut pas en même temps prôner des systèmes plus verts et plus responsables et dans le même temps négocier des traités de libre-échange dévastateurs pour la planète », résume Michel Joux.

 

Donner des perspectives pour stopper l’hémorragie

Entre juillet 2022 et juillet 2023, la France a perdu 200 000 vaches (115 000 vaches allaitantes et 85 laitières). La décapitalisation ne faiblit pas. En sept ans, c’est un million de vaches qui ont disparu et en soixante ans, trois millions. « C’est parce que l’on pense que les choses sont réversibles que nous militons pour que les pouvoirs publics opèrent des choix cohérents bâtis autour du respect du coût de production, de la promotion de nos modèles d’élevage vertueux…Nous devons cela à la jeunesse qui est partante pour se lancer dans l’aventure de l’élevage à condition de pouvoir en vivre », insiste Patrick Bénézit, président de la Fédération nationale bovine.

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