Les alpagas, du Pérou à Péry
Catherine et Vincent Segretain mènent un élevage peu commun dans le Puy-de-Dôme… Depuis 1995, une trentaine d’alpagas est venue tout droit d’Amérique du Sud jusqu’à leur ferme bio.
L’histoire commence en 1982 dans une soirée entre amis, Vincent Segretain est alors étudiant en ingénierie agricole. Dans un contexte de développement des élevages en chèvre angora, il rêve de diversification en circuit court. « J’avais envie de partir en Amérique du Sud, et de rencontrer l’alpaga : j’ai fait d’une pierre deux coups ! À cette époque l’alpaga était peu développé au niveau international. Là-bas j’ai travaillé avec des éleveurs, je suis revenu transformé de ce voyage, c’était fabuleux. J’ai eu un coup de cœur pour la race », se souvient l’éleveur. 35 ans plus tard, lui et sa compagne Catherine sont à la tête d’un élevage d’une trentaine d’alpagas à Péry, sur la commune de Charbonnières-les-Vieilles.
« Dans l’alpaga on a jamais trop chaud, on est toujours bien et à la bonne température. Au début du xxe siècle la laine d’alpaga était essentiellement masculine, les costumes en laine d’alpaga étaient très répandus et signes de grande classe pour la saison estivale », raconte Vincent. Ce passionné ne tarit pas d’éloges, tant sur l’animal que sur la laine qu’il produit. Et son élevage, il s’est démené pour pouvoir le créer.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1440, du 28 décembre 2017, en page 16.